Les résultats des législatives partielles ont-ils changé quelque chose ?

Le RN perd un siège, la Nupes en gagne un, statu quo pour la majorité. C’est un peu comme cela qu’on pourrait faire le bilan des dernières élections législatives partielles qui ont rendu leur verdict ce dimanche 29 janvier. Pour rappel, ces trois scrutins avaient été provoqués par des décisions d'invalidation du Conseil constitutionnel. Alors que tous les candidats sortants étaient arrivés en tête au premier tour, seul un d’entre eux a finalement été élu.

Dans la première circonscription de la Charente, c’est le candidat de la France insoumise, avec René Pilato qui s’est imposé avec 50,99 % des voix face au porte-parole d’Horizons et candidat investi par la majorité, Thomas Mesnier. À noter que vu le faible écart qui les sépare, une commission de contrôle doit avoir lieu ce lundi pour entériner les résultats. Lors de ce second tour, le taux de participation s'est élevé à 30,21 % en Charente.

Bertrand Petit (PS) vainqueur dans le Pas-de-Calais

Autre scrutin, mais même vainqueur. Dans la 8e circonscription du Pas-de-Calais, le candidat apparenté PS et investi par la Nupes, Bertrand Petit, a ainsi été largement réélu avec 66,49 % des suffrages exprimés. Face à lui, le candidat du Rassemblement national, Auguste Evrard a récolté 33,51 % des voix. Là encore, l’abstention a été particulièrement forte et seulement 27,93 % des électeurs se sont déplacés.

En juin dernier, Bertrand Petit l'avait déjà emporté avec 55,82 % des voix. Il avait ainsi permis à la gauche de reconquérir cet ancien fief, dans un département où six circonscriptions sur douze avaient été remportées par le RN. 

La majorité gagne dans la Marne

Dans la deuxième circonscription de la Marne, c’est une candidate de la majorité qui a remporté le scrutin. Laure Miller a ainsi été élue avec 51,8 % des voix face à son adversaire du RN, Anne-Sophie Frigout. Pourtant très en retard à l’issue du premier tour, l’adjointe au maire de Reims a pu profiter de report des voix du candidat de la Nupes.

Après sa défaite au premier tour, Victorien Pâté avait notamment appelé à ne donner aucune voix à l’extrême droite. Une fois de plus, l'abstention a été très importante et a atteint 74,83 %. 

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