Éric Zemmour a tenu hier soir un meeting, espérant célébrer à sa façon la journée des droits des femmes. Mais il s'agissait surtout de tenter de couper court aux accusations de misogynie et aussi d'agressions sexuelles après le témoignage à visage découvert de 8 femmes auprès de Médiapart, même si aucune plainte n'a pour l'instant été déposée.
Il a donc souhaité répondre hier à ses détracteurs : "Non je ne suis pas un misogyne !". "Je vais vous donner un exemple qui surprendrait beaucoup de nos amis néo-féministes : à la maison, je fais la vaisselle", déclare-t-il fièrement sans jamais faire référence aux accusations de la veille.
L'argument semble suffisant pour convaincre ses supporters et ses supportrices. "À un mois de la présidentielle, il y a beaucoup de choses fausses, des choses qui resurgissent et des accusations souvent fausses", estime l'une d'entre elles au micro de RTL.
Éric Zemmour tient le discours que tenaient les féministes en 1970
Une supportrice d'Éric Zemmour au micro de RTL
Parmi les soutiens d'Éric Zemmour, à la sortie du meeting, beaucoup parlent d'un complot, d'une tentative de déstabilisation du candidat. "Huit nanas comme ça brusquement qui se lèvent...", doute une supportrice tandis qu'une autre estime qu'il y a prescription : "On a tous eu un passé avec du mal, du bien...".
Certaines assurent qu'Éric Zemmour est le candidat qui défend le mieux les femmes. "Il tient le discours que tenaient les féministes en 1970", considère une admiratrice.
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