Alors que le bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie doit s'arrêter à la fin de l'année, celui-ci pourrait être remplacé par des mesures plus ciblées, à destination des Français modestes, selon Élisabeth Borne. Ce week-end, la Première ministre est aux rencontres économiques d'Aix-en-Provence, en présence de nombreuses autres personnalités politiques. Parmi les sujets abordés, la réforme des retraites à venir, mais même au sein du gouvernement, tout le monde n'est pas d'accord sur le calendrier.
Face à un parterre de journalistes, Élisabeth Borne reste ferme : la réforme des retraites n'attendra pas, les premières discussions auront lieu à la rentrée. Quelques heures plus tôt, son ministre du Travail était lui aussi déjà prêt. "J'aurai l'occasion de porter une réforme qui est je sais très attendue, celle des retraites. On aura aussi cette occasion de discuter de ce que c'est de travailler plus collectivement", avait déclaré Olivier Dussopt.
Les macronistes de gauche Élisabeth Borne et Olivier Dussopt sont donc prêts pour la bagarre, mais à droite, ça freine un peu. Pour Édouard Philippe, le bon diagnostic de départ pour négocier la réforme des retraites n'a toujours pas été posé. "On a parlé des retraites à juste titre. Comme on n'a pas envie d'assumer les faits, on a pris des hypothèses qui progressivement sont de plus en plus larges et irréalistes pour garder tout le monde à bord et se dire que comme ça on fait de la discussion un consensus", a-t-il affirmé.
Bercy s'interroge aussi sur l'urgence d'une réforme des retraites aujourd'hui. Pourquoi pas d'abord une réforme du travail et des allocations du chômage pour répondre à la pénurie de main d'œuvre. L'agenda des réformes n'est peut-être donc pas tout à fait bouclé.
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