Alors qu'une douzaine de cas de coronavirus y ont été recensés, l'Assemblée nationale rouvre ses portes ce jeudi 19 mars. Les députés doivent voter les mesures d'urgence annoncées par le gouvernement. Un vote qui va se dérouler en tout petit comité en plein confinement. L'hémicycle sera clairsemé, mais pour une fois ce sera voulu.
Seuls trois parlementaires par groupe seront présents pour représenter l'ensemble de leurs collègues. La vie démocratique devait se poursuivre, toute la classe politique le souhaitait. Gilles Legendre, président du groupe La République en Marche à l'Assemblée, assure que "le fait que cela se passe dans des conditions très contraintes en terme de délai et d'effectif n'a pas pour vocation d'éteindre les différentes appréciations, les nuances".
Il demande à l'opposition d'être dans la mesure et d'éviter des querelles subalternes. Un message entendu puisque tout le monde semble vouloir jouer son rôle de manière responsable. "Nous on n'est pas dans l'union sacrée, on est dans l'intérêt général, le sens des responsabilités et la décision d'avoir des comportements qui soient adaptés à la situation", assure Jean-Luc Mélenchon. Il assure que "personne n'a rien à gagner à encourager la panique et la pagaille".
Pénurie de masques - L'armée française a fourni au ministère de la Santé 5 millions de masques pour contribuer à la lutte contre l'épidémie de coronavirus. C'est ce qu'a annoncé la ministre des Armées dans une interview publiée ce mercredi 18 mars au soir sur le site du journal Le Parisien. "Nous avons identifié dans nos stocks 5 millions de masques, qui ont été mis à la disposition du ministère de la Santé", assure Florence Parly.
Plan d'urgence financier - La Banque centrale européenne a sorti la grosse artillerie ce mercredi 18 mars avec un plan d'"urgence" de 750 milliards d'euros pour tenter de contenir les répercussions sur l'économie de la pandémie de coronavirus. "Les temps extraordinaires nécessitent une action extraordinaire", a tweeté la présidente de l'Institut de Francfort Christine Lagarde.
Respect du confinement - Les policiers et gendarmes sont forcés de veiller au bon respect des règles de confinement. Ils sont 100.000 à patrouiller un peu partout en France. Toute violation entraîne désormais une amende de 135 euros, fini la pédagogie. Plus de 4.000 ont été dressées en 24 heures.
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