Alors que le gouvernement français traverse une période politique tendue, François Bayrou se trouve confronté à un vote de confiance, prévu pour le lundi 8 septembre. Dans ce contexte, Manuel Valls, ministre d'État, a pris la parole ce dimanche 7 septembre pour avertir contre le risque d’élections législatives anticipées et d'une nouvelle dissolution, qui pourrait plonger le pays dans un "chaos institutionnel".
Invité du Grand Jury RTL – Public Sénat – Le Figaro – M6, le ministre des Outre-mer a souligné l'importance de maintenir la stabilité politique. Il faut éviter "un suicide politique pour nos institutions et pour notre régime", a insisté Manuel Valls. Selon lui, une dissolution de l'Assemblée nationale et de nouvelles élections législatives mettrait en péril l'équilibre institutionnel déjà fragilisé de la France.
Manuel Valls a précisé que la priorité doit être de "trouver un accord avec les forces qui soutiennent aujourd’hui ce gouvernement" et de travailler, en particulier, avec les socialistes, qui sont, selon lui, "les seuls disponibles pour discuter de l'avenir du budget". Mettant en garde contre la position du Rassemblement National, qui a clairement exprimé sa volonté de "la dissolution de l'Assemblée nationale et la démission du président de la République".
"Est-ce qu'une dissolution résoudrait les problèmes du pays ? Non", a-t-il affirmé, rejetant l’idée qu’une telle mesure puisse apporter des solutions. "Cela donnerait le pouvoir au Rassemblement National, incontestablement, en tout cas, l'en rapprocherait." Un scénario que Manuel Valls juge inacceptable, arguant qu'il est de la responsabilité des partis traditionnels de garder la barre et de "faire face aux responsabilités", malgré les fractures profondes qui traversent le pays.
Le ministre des Outre-mer a rappelé que, tant pour les socialistes que pour les Républicains, il est essentiel de se montrer à la hauteur des défis qui se posent. "À ce moment-là, il faut être à la hauteur des responsabilités et des défis du pays, malgré les fractures et les colères que nous connaissons tous."
Concernant l’ampleur de la crise actuelle, Manuel Valls a également rejeté l’idée de dramatiser la situation, comme cela avait été le cas lors de précédentes crises, telles que la chute de Michel Barnier. "Je décris quelle sera la réalité", a-t-il déclaré. Toutefois, il a ajouté avec une pointe de réserve : "Je ne veux pas parler d'une catastrophe supplémentaire sur le plan financier, même si le budget est rejeté, ne nous racontons pas d'histoire…"
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