Les infos de 5h - Marine Le Pen, Gabriel Attal, gauche : la présidentielle 2027 est lancée

Une bataille de meetings digne d’une campagne présidentielle. Deux ans avant le scrutin pour l’Élysée, trois rassemblements étaient organisés à Paris, dimanche 6 avril. Les partis avaient convié leurs militants.

À commencer par Marine Le Pen, qui a dénoncé, tout au long de son discours, "une décision politique" de la justice à son encontre. La critique du jugement, qui la prive d’une nouvelle candidature à la présidentielle, semble toujours l’argument principal du Rassemblement National. "Cette décision judiciaire injuste et scandaleuse prononcée contre Marine est d’abord une attaque directe contre la démocratie", a lancé Jordan Bardella.

Les militants du R étaient entre 3.000 et 4.000, loin des 10.000 revendiqués. Face à eux, Marine Le Pen peine à formuler une réplique politique : "Merci d’être là, merci d'être à nos côtés pour défendre ce que cette décision a foulé aux pieds, ce que je tiens par-dessus tout, mon peuple, mon pays, et mon honneur." Elle n’évoque même pas la proposition de loi de son allié Éric Ciotti pour suspendre l'exigibilité en cas d’appel. Certains militants ont roulé leur drapeau et partent avant même la fin, d’autres entonnent la Marseillaise, sans attendre son signal, comme un symbole.

À quelques kilomètres de là, Gabriel Attal avait, lui aussi, organisé un meeting. L’actuel président du parti Renaissance a répondu à Marine Le Pen avec un ton très offensif : "Tu casses, tu répares. Tu salis, tu nettoies. (...) Tu voles, tu paies, surtout quand tu es un responsable politique."

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Le troisième rassemblement politique de ce dimanche 6 avril se tenait sur la place de la République. Une partie de la gauche avait appelé à manifester contre l’extrême droite. Là aussi, c’est un rendez-vous en demi-teinte. Peu suivis, La France insoumise et les Verts avancent un chiffre de 5.000 participants.

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