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Rachat d'actions : en quoi consiste cette pratique pointée par Macron ?
Mercredi 22 mars, au cours de son interview télévisée à l'Élysée, Emmanuel Macron a annoncé une "contribution" des entreprises qui effectuent des rachats d’actions.
le logo de TotalEnergies sur le site de la raffinerie Total Energy, à Gonfreville-l'Orcher, près du Havre, dans le nord-ouest de la France
Crédit : LOU BENOIST / AFP
Invité du Journal du 13 heures de TF1 et de France 2, Emmanuel Macron s'en est pris aux rachats d'actions. Il s'agit pour une entreprise, par définition cotée en bourse, à racheter ses propres actions, avec l'argent de ses profits. "Il y a quand même un peu de cynisme à l'œuvre, quand on a des grandes entreprises qui font des revenus tellement exceptionnels qu'ils en arrivent à utiliser cet argent pour racheter leurs propres actions", a jugé le chef de l'État.
Il compte ainsi demander au gouvernement d'Élisabeth Borne de "travailler sur une contribution exceptionnelle" afin que "les travailleurs puissent profiter" de cette manne. En 2022, selon la lettre Vernimmen, les entreprises du CAC 40 ont ainsi racheté pour 23,7 milliards d'euros de leurs propres actions. TotalEnergies en a par exemple acquis pour 7 milliards de dollars en 2021, soit 5% de son capital.
Le mouvement s'accélère, il est mondial, et particulièrement prononcé aux États-Unis, à Wall Street. Apple rachète pour 90 milliards de dollars d'actions par an. Les actions ainsi rachetées sont généralement détruites.
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