C'est une séance très symbolique qui a lieu à l'Assemblée nationale ce mardi 12 mars. Les députés sont rassemblés pour un débat sur l'aide à l'Ukraine, suivie d'un vote sur l'accord de sécurité signé en février entre la France et l'Ukraine. Conclu pour une durée de dix ans, il comprend un renforcement de la coopération militaire, en particulier dans les domaines de l'artillerie et de la défense aérienne.
La séance a débuté par une prise de parole très attendue de Gabriel Attal. Dans son intervention, le Premier ministre n'a pas cherché à attiser les clivages, préférant rappeler l'importance du soutien à l'Ukraine et les conséquences de la guerre pour les Français. "Nous sommes à un moment de bascule", a d'emblée lancé Gabriel Attal devant l'ambassadeur d'Ukraine en France, présent dans les tribunes de l'assemblée, qui a été longuement applaudi au cours du discours.
Le chef du gouvernement a assuré que le soutien de la France n'était pas uniquement une question militaire : "Que voudrait dire concrètement une victoire de la Russie ? Je le dis clairement : la guerre a évidemment un impact dans la vie quotidienne des Français, mais une victoire de la Russie, ce serait un cataclysme pour [leur] pouvoir d'achat, une inflation alimentaire et une explosion des prix de l'énergie puissance dix."
Gabriel Attal a, toutefois, redit qu'il n'était pas question d'envoyer des troupes mais bien de n'exclure aucune option, même s'il a renvoyé tous les bancs de l'hémicycle à leurs déclarations et à leurs votes sur cette aide militaire. "Les Français nous regardent. Votez contre, c'est donner à Vladimir Poutine, tous les arguments. C'est signifier à nos alliés que la France tourne le dos à son engagement et à son Histoire. S'abstenir, c'est fuir ses responsabilités devant l'Histoire", a-t-il proclamé.
À priori, l'issue du vote ne devrait pas être une surprise. La majorité présidentielle et les Républicains vont voter pour l'accord de sécurité tout comme le Parti socialiste. Même si son président, Boris Vallaud, a rappelé l'importance de ne pas jouer les va-t-en guerre : "La seule chose que nous voulons, c'est que tout soit entrepris, sans que nous-mêmes entrions en guerre, pour qu'en Ukraine en Europe, en Russie même, la paix ait le dernier mot." Les Insoumis ont prévu de voter contre tandis que le Rassemblement national a d'ores et déjà affirmé qu'il allait s'abstenir. Du côté du gouvernement, on dénonce déjà une ambiguïté troublante.
Intempéries. Ce mardi 12 mars, le corps d'une fillette de 4 ans a été découvert alors que deux personnes, dont son frère, sont toujours portées disparues à la suite des intempéries dans le Sud-Est.
Cancer. L'Institut Curie a lancé sa campagne "Une jonquille contre le cancer". Une opération de récoltes de fonds qui lui permettront de soutenir la recherche pour lutter et prévenir les cancers. L'occasion aussi d'insister sur l'importance du dépistage.
Routes françaises. Des "méga-camions", tirant une immense remorque ou un attelage de deux remorques, pourront bientôt rouler sur les routes françaises. Ils peuvent atteindre 60 tonnes et 25 mètres de long. Les eurodéputés ont approuvé ce mardi 12 mars la mise en circulation dans l'UE de ces monstres routiers.
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