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Le pape François au Vatican le 15 novembre 2023
Crédit : ALBERTO PIZZOLI / AFP
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"L'Ukraine est déçue". Lundi 11 mars, le ministère ukrainien des Affaires étrangères a fait savoir par un communiqué que les propos du Pape François, samedi 9 mars, ont heurté le pays. Le souverain pontife de l'Église avait encouragé Kiev à "hisser le drapeau blanc et de négocier" avec la Russie.
La diplomatie ukrainienne a accusé le Pape de "légaliser le droit du plus fort" et de les encourager à "continuer à ignorer le droit international". "Le chef du Saint-Siège aurait dû envoyer des signaux à la communauté internationale sur la nécessité d'unir immédiatement les forces pour assurer la victoire du bien sur le mal, et lancer un appel à l'agresseur, et non à la victime", a encore estimé Kiev, appuyé par le président Volodymyr Zelensky, qui avait déjà vertement réagi aux propos du pape François, dimanche 10 mars.
Dès samedi soir, le Vatican a cherché à corriger le tir en insistant dans un communiqué sur le fait que la formule "drapeau blanc" signifiait ici "une cessation des hostilités, une trêve obtenue avec le courage de négocier" plutôt qu'une reddition.
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