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Emmanuel Macron, le 18 décembre 2023
Crédit : JULIEN DE ROSA / POOL / AFP
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Coup de tonnerre après la déclaration d'Emmanuel Macron lundi soir : pour le président de la République, l'envoi de troupes européennes en Ukraine ne serait pas "exclu". Une affirmation confirmée ce mardi matin par son Premier ministre, Gabriel Attal, au micro de RTL, et contre laquelle le Kremlin avertit l'Europe : l'envoi de troupes au sol ne serait "pas dans son intérêt". S'agira-t-il de troupes françaises, de troupes européennes, l'armée ira-t-elle vraiment rejoindre le front ? Quelles portes le couple de l'exécutif laisse-t-il ouvertes ?
Les diplomates de l'Élysée l'ont en tout cas clarifié ce mardi après-midi : non, la France ne prépare aucune opération militaire sur le sol ukrainien. En tout cas dans l'immédiat. Il s'agissait surtout pour le président "d'envoyer un signal" à Vladimir Poutine, de lui signifier que "dans l'absolu, il n'exclut rien", nous a expliqué son entourage. "Fermer la porte à une opération militaire fournirait à Vladimir Poutine la liberté de faire tout ce qu'il veut", a ajouté un autre conseiller du chef de l'État.
Par ailleurs, hier soir, le président de la République a répondu à la question suivante : comment faire autrement pour aider l'Ukraine ? C'est à partir de cette interrogation qu'Emmanuel Macron a évoqué la possibilité d'une présence en Ukraine pour des activités de déminage, pour faire de la maintenance sur des équipements occidentaux. Car si un jour les avions F-16 arrivent en Ukraine, il faudra des spécialistes occidentaux pour resserrer les boulons, pas pour monter dedans et larguer des bombes.
En résumé, Emmanuel Macron n'a pas dit qu'il fallait prendre part à la guerre en Ukraine, mais simplement qu'il ne fallait uniquement s'en remettre aux Ukrainiens pour l'emporter, il faut les épauler. Il s'agissait avant tout d'une déclaration jouant sur l'ambiguïté, et donc dissuasive.
"Nous n'avons pas les moyens, et nous ne le ferons probablement jamais, d'envoyer des troupes combattre les Russes", précise de son côté le général Vincent Desportes, ancien directeur de l'école de guerre et invité de RTL ce mardi soir. Pour le militaire, l'objectif est bien désormais de "dissuader le président Poutine d'aller plus loin".
Tout cela sera discuté dans une nouvelle réunion des ministres de la Défense et des Affaires étrangères, qui se trouvaient lundi soir à l'Élysée.
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