Les membres du gouvernement ne sont pas tous sur la même longueur d'onde en ce qui concerne les mesures à prendre pour contrer la deuxième vague de coronavirus. D'un côté, le pôle Santé et son ministre Olivier Véran plaident pour des restrictions strictes.
"Toute autre mesure qu'un confinement général serait inefficace", assure-t-on dans son camp. L'explosion des mauvais chiffres, y compris avec le couvre-feu, donne raison à ses partisans.
En face, la ligne Bercy est incarnée par Bruno Le Maire. Ce camp ne s'oppose pas au confinement, mais le souhaite allégé, avec des dérogations et des petits commerces ouverts : libraires et coiffeurs notamment, au même titre que les magasins alimentaires.
"Si on veut que le confinement soit accepté, il faut des mesures acceptables", explique un conseiller. L'argument n'est pas simplement économique. "Faisons un peu de politique", s'emporte un proche de Bruno Le Maire, avant de poursuivre : "Les commerçants, c'est du gilet jaune en puissance, c'est de la bombe à retardement".
D'après nos informations, cette position est soutenue par d'autres membres du gouvernement, notamment Jean-Yves Le Drian, Jean-Michel Blanquer et la ministre du Travail Elisabeth Borne. Afin que les Français puissent travailler, crèches et écoles devraient rester ouvertes.
Des aménagements sont en cours pour le lycée, alors que les universités devront se contenter de cours à distance. Vendredi dernier, Emmanuel Macron ne voulait pas entendre parler de confinement national. En l'espace de cinq jours, le président a dû se résoudre à renvoyer les Français chez eux avec le plus de dérogations possibles pour sortir.
Reconfinement - Selon Olivier Dussopt, le ministre des Comptes publics, un confinement total coûterait 2 points à 2,5 points de PIB par mois à l'économie française, soit environ 50 milliards d'euros chaque mois. En attendant d'éventuelles fermetures, c'est depuis ce matin la ruée sur certains commerces, les coiffeurs notamment.
Religion - À quelques jours de la Toussaint, certains se demandent s'ils pourront ou non aller fleurir les tombes de leurs proches. La conférence des évêques de France a écrit à Emmanuel Macron mardi pour le sensibiliser sur cette question.
Turquie - Erdogan n'a pas du tout apprécié la nouvelle Une de Charlie Hebdo, où on le voit en slip, une bière à la main, soulevant la robe d'une femme voilée. Le président turc menace ce soir de prendre des sanctions diplomatiques contre Paris.
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