Les infos de 18h - Ce qu'il faut retenir de la "marche pour nos retraites" soutenue par LFI à Paris
La France Insoumise et une dizaine d'associations de jeunesse étaient à la manœuvre samedi 21 janvier pour un défilé baptisé "La marche pour nos retraites", à Paris, entre Bastille et Nation.
Deux jours après la forte mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites qui a réuni plus d'un million de personnes, la marche organisée samedi 21 janvier par plusieurs organisations de jeunesse, soutenues par la France Insoumise, a rassemblé 150.000 personnes selon les organisateurs, 14.000 d'après le cabinet indépendant Occurence. Objectif : continuer de mettre la pression sur l'exécutif contre la réforme des retraites.
Dans la foule, il y avait notamment Nicolas, étudiant en sociologie. "Je vais rentrer dans la vie active. Mes parents, des ouvriers, ont travaillé toute leur vie. Mon père a commencé à 14 ans. Il a 61 ans. Il se dit 'je vais pouvoir arrêter'. Et on lui dit 'non, encore deux ans'. Ce n'est plus possible. Les gens sont fatigués de la vie et attendent cette liberté". Louise, elle, manifestait pour la première fois. "Cela fait des années qu'on nous prend pour des bouffons. Là, il n'y a plus aucune gène (...) Je ne me vois pas bosser jusqu'à ce que je crève".
Jean-Luc Mélenchon a pris la parole, perché sur un autocar. Malgré sa mise en retrait du jeu politique, il a sonné la charge contre Emmanuel Macron : "Voilà ce que vous voulez faire Monsieur Macron, soyez maudit pour vouloir tout transformer en marchandise (...) Nous sommes en train de défendre le droit de vivre pleinement et humainement dans un temps libre, dans un temps autochoisi. Et que veulent-ils faire ? Ce qu'ils veulent faire tout le temps, à savoir transformer toute chose vivante ou inanimée en marchandise", a insisté l'ancien candidat à la présidentielle. Et de conclure : "Vive la vie, à bas la mort".
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