Les infos de 12h30 - Présidentielle 2022 : Le Pen porte plainte pour des messages pro-Zemmour devant chez elle

Un nouvel incident dans cette campagne : Marine Le Pen a annoncé qu'elle a porté plainte pour injures et dégradations commises devant son domicile, comme l'avait révélé Marianne ce jeudi 23 décembre. 

Selon nos informations, il s'agit essentiellement de petites dégradations. On parle d'insultes violentes dessinées avec du givre sur des voitures devant chez Marine Le Pen. Dans le tas, un "Z 2022", le signe de ralliement des soutiens d'Eric Zemmour. On ne sait cependant pas vraiment s'il s'agit de militants du candidat.

Ces faits interviennent dans un contexte particulier avec plusieurs épisodes de tensions dans cette campagne. Il y d'abord eu les violences commises lors du Meeting d'Eric Zemmour à Villepinte. Il y a ensuite eu cette vidéo au début de la semaine, avec des militants d’extrême-droite lourdement armés qui ont menacé de mort deux membres de la France Insoumise, Raquel Garrido et Alexis Corbière, le tout en s'identifiant comme des soutiens d'Eric Zemmour.

Puis il y a aussi eu ces intimidations sur la porte du domicile de Sandrine Rousseau, finaliste de la primaire écologiste. "Ce ne sont pas des faits séparés qui, pris séparément les uns des autres, ne veulent pas dire grand chose. Ce sont des méthodes pour intimider et mettre la pression sur les opposants politiques", déplore l'ex-candidate.

La réaction d'Eric Zemmour

Eric Zemmour a réagi dans un communiqué au début de la semaine. Il a condamné les violences, en disant que leurs auteurs ne pouvaient pas se revendiquer de son camp. "Il y a une instrumentalisation politique de ces faits, si convenus qu'ils soient avérés, a estimé Antoine Diers, le numéro 3 de la campagne de l'ancien polémiste. C'est Éric Zemmour qui est sous protection policière, il faut pas inverser les choses".

Ces enquêtes ont été ouvertes pour savoir qui sont exactement les auteurs de ces actes et s'ils sont des militants.

À écouter également dans ce journal

Dose de rappel - La Haute autorité de santé a recommandé de réduire le délai entre la vaccination complète et la dose de rappel à trois mois. Une démarche entraînée par une perte d'efficacité plus importante face au variant Omicron.

SNCF - 1.500 cheminots sont malades ou cas contacts de la Covid-19. Les conséquences se font sentir sur certaines petites lignes régionales, comme en Occitanie ou en Normandie, ou des TER sont annulés jusque début janvier.

Mali - Plusieurs pays, dont la France, s'inquiètent du déploiement de mercenaires russes au Mali. Soutenus par Moscou, ces miliciens sont connus pour leurs exactions et leurs missions de déstabilisation.

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

Je créé mon compte Se connecter

S’abonner à la Newsletter RTL Info