Ce lundi 13 juin, RTL s'intéresse au crash d'un parachuté. Quel avenir politique pour Éric Zemmour, éliminé dès le premier tour des élections législatives dans le Var, dimanche 12 juin. Abattu, le patron de Reconquête! a annulé toutes ses interviews dès l'annonce des résultats à Cogolin.
Cela fait plusieurs semaines, plusieurs mois même, que l'on suit Éric Zemmour pour RTL, depuis qu'il s'est déclaré candidat. Plusieurs déplacements que l'on fait avec lui. Et vraiment, dimanche soir, c'est la première fois qu'il s'est montré aussi abattu. Il ne s'en cache pas. Il avait la mine grave. On a senti qu'il était triste. On a même vu quelques gestes d'affection, de consolation, de la part de Sarah Knaffo, sa principale conseillère et compagne. Ça peut paraître anecdotique, mais ça ne l'est pas, car ils sont habituellement très discrets.
On a vu Éric Zemmour très abattu. Et puis on est venu nous informer que toutes ses interviews allaient être annulées, qu'il allait prendre quelques jours pour se reposer dans le sud, ici, au calme, comme si c'était la défaite de trop, en quelque sorte. L'échec de trop. D'autant qu'Éric Zemmour a vraiment fait campagne. Il s'est démultiplié sur le terrain, sur les marchés. Il s'est investi. Il y croyait. Mais ça n'a pas marché.
Peut-il rebondir aujourd'hui ou faut-il voir dans cette défaite la fin de son aventure politique ? C'est difficile à dire à ce stade. Il ne faut pas l'enterrer ce soir. Comme il le dit en off, il y a eu par le passé des situations politiques, où Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, par exemple, se sont faits battre à des élections législatives après un échec à la présidentielle. Et ça ne les a pas empêchés de revenir.
Cela dit, il faut être clair. Pour le moment, l'aventure politique d'Éric Zemmour se résume à un échec à la présidentielle, suivi d'une claque monumentale aux législatives. Lui-même n'est pas au second tour, mais sa formation politique toute entière ne l'est pas non plus. Aucun candidat de Reconquête! ne s'est qualifié dimanche.
Seul petit lot de consolation : le montant que va pouvoir tout de même récolter son parti. Selon nos informations, ça représente près de 1,4 million d'euros par an qui iront dans les caisses de Reconquête! pour faire vivre le parti. Ce ne sera pas suffisant pour exister, d'autant qu'il n'y a pas de nouvelle élection avant deux ans. Mais c'est déjà un bon début avant de pouvoir imaginer la suite.
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