Six semaines après la réélection d'Emmanuel Macron, les électeurs étaient de retour dans l'isoloir pour le premier tour des élections législatives. Le scrutin, marqué par une très forte abstention (52,3 %), a vu la majorité sortante devancer d'un souffle (seulement 210.000 voix d'écart) l'union de la gauche représentée par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes).
Si les ministres sont tous qualifiés pour le second tour, certains cadres d'Ensemble ne sont pas assurés de gagner la semaine prochaine. Cette situation concerne, entre autres, la toute nouvelle ministre de la Transition écologique, Amélie de Montchalin. Dans la 6e circonscription de l’Essonne, la locataire de l’hôtel de Roquelaure se retrouve en grande difficulté face à Jérôme Guedj. Le candidat de la Nupes recueille 38,31 % des voix contre 31,46 % pour la ministre.
Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques et candidat dans la 3e circonscription de Paris, est également sur la corde raide. Il arrive en deuxième position (32,50 %) derrière la candidate Nupes Léa Balage El Mariky qui obtient 38,66 % des suffrages à l'issu du premier tour.
Le ministre délégué chargé de l’Europe, Clément Beaune, arrive lui aussi en deuxième position dans la 7e circonscription de Paris. Avec 35,81 % des suffrages, il est devancé par l'avocate Caroline Mécary, investie par la Nupes qui récolte 41,40 % des voix exprimées.
L'actuel président du groupe LaREM à l'Assemblée nationale, Christophe Castaner, arrive de peu en tête dans la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Il obtient 30,16 % des voix contre 29,30 % pour le candidat de la Nupes Léo Walter, ce qui promet une belle bataille lors du second tour.
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