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Législatives 2022 : Christophe Castaner veut rempiler à la tête du groupe parlementaire

VU DANS LA PRESSE - Christophe Castaner annonce qu’il sera candidat à la tête du groupe s’il est réélu dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Christophe Castaner, le 25 février 2022.

Crédit : AFP

La rédaction numérique de RTL & AFP

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"Je serai candidat à la présidence du groupe : c'est là que je suis le plus utile, si les députés me font à nouveau confiance." S'il est réélu aux législatives dans les Alpes-de-Haute-Provence, le patron des députés LaREM Christophe Castaner souhaiterait conserver la tête du groupe parlementaire, annonce-t-il dimanche 5 juin dans les colonnes du Journal du Dimanche

Ne faudrait-il pas une femme à ce poste clé ? "Des femmes étaient candidates et auraient pu être élues" face à lui en 2020, répond le député des Alpes-de-Haute-Provence et ancien ministre de l'Intérieur. "Ce qui compte, c'est ce que nous avons fait. La parité d'un groupe à l'Assemblée nationale, nous l'avons fait. Parmi nos candidats, 50% sont des nouveaux entrants, avec un équilibre femmes-hommes. Et je le redis : Élisabeth Borne n'est pas Première ministre parce qu'elle est une femme, mais parce qu'elle a toutes les qualités pour l'être. Mais c'est une fierté d'avoir une femme à Matignon. L'égalité entre les femmes et les hommes passe aussi par ces symboles", insiste ce proche d'Emmanuel Macron.

Des attaques contre Jean-Luc Mélenchon

Le chef de file des députés LaREM, parti récemment rebaptisé Renaissance, assure qu'il n'a "pas d'inquiétude" pour la majorité présidentielle aux législatives. "Il y a toujours un faux plat après la présidentielle, et les gens n'étaient pas encore entrés dans la campagne. À une semaine du premier tour, le temps de la mobilisation est venu", estime-t-il.

Christophe Castaner, ancien socialiste, s'en prend vertement à la Nupes, l'alliance à gauche scellée autour de Jean-Luc Mélenchon (LFI). "Le programme de la Nupes, c'est tous les clichés du monde soviétique", un "concentré d'extrême gauche", lance-t-il.

" Il est temps d’arrêter la supercherie : Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre, même s’il rêve de prendre sa revanche après trois présidentielles perdues", ajoute-t-il, multipliant les joutes contre le président de LFI.

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