"Ne pas faire confiance" au RN : le conseil de Michel Barnier au Premier ministre, Sébastien Lecornu

L'ancien Premier ministre LR Michel Barnier a invité, ce dimanche 14 septembre, Sébastien Lecornu à "ne pas faire confiance" au Rassemblement national.

La semaine s'annonce périlleuse pour Michel Barnier, qui pourrait tomber trois semaines après son arrivée à Matignon.

Crédit : ULIEN DE ROSA / AFP

Sébastien Lecornu : ce qu'il faut retenir des premières annonces du Premier ministre

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Michel Barnier distille ses conseils au nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu. Dans un entretien accordé à Radio J, ce dimanche 14 septembre, le républicain a invité le nouveau chef du gouvernement à "ne pas faire confiance" au Rassemblement national et à chercher un "accord de non-censure" avec les socialistes.

"J'ai des raisons de ne pas avoir confiance dans le Rassemblement national, dans ce qu'il peut promettre ou ne pas promettre", a affirmé l'ancien Premier ministre, convaincu que le vote du RN "sera totalement opportuniste comme il l'a été lorsque je suis tombé".

Pour rappel, avant d'être censuré sur le budget de la sécurité sociale en décembre dernier, Michel Barnier avait cherché à faire des concessions au RN. Le Savoyard, qui attribue la censure de son gouvernement à "la conjonction des extrêmes" entre le Rassemblement national et la gauche, a souhaité que Sébastien Lecornu ait "le courage, la ténacité et la capacité de discuter avec non seulement les forces politiques mais aussi avec les forces professionnelles et syndicales".

Un tacle contre le Parti socialiste

Dans cet entretien à Radio J, Michel Barnier suggère - à celui qui était son ministre de la Défense - d'établir une "feuille de route budgétaire équilibrée avec l'objectif de réduire le déficit (...), de faire des réformes parce que le pays en a besoin et d'obtenir la non-agression ou la non-censure notamment du PS".

Un parti socialiste dont l'ancien commissaire européen affirme qu'il "prétend être un parti de gouvernement, mais il ne l'a pas été lorsqu'il m'a fait tomber". Le candidat à l'élection législative partielle à Paris a appelé le PS à être, cette fois-ci, "responsable (...) et à la hauteur des problèmes du pays".

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