Emmanuel Macron s'est retrouvé en face à face avec des cheminots en colère, alors même que ce n'était pas prévu à son agenda. En déplacement à Saint-Dié dans les Vosges dans le cadre de la dynamisation des centres-villes, le chef de l'État a été confronté à des grévistes de la SNCF. "La dette, c'est pas le statut des cheminots, vous faîtes toujours l’amalgame", s'est-il fait tancé.
Après avoir dû crier : "Attendez, je suis là pour vous répondre" pour faire taire le brouhaha, il a repris la discussion. "Cette réforme, on doit la faire, et les propositions de la CGT ne permettent pas de réformer", a tenté d'expliquer le chef de l'État.
"Ce n'est pas de la provocation de faire ce pour quoi j'ai été élu", a tenu Emmanuel Macron. "Vous pensez que respecter c'est forcément vous suivre et être d'accord. Ce n'est pas mon boulot, ce n'est pas mon job", a-t-il lancé devant les protestation des cheminots présents. Un échange tendu.
SNCF - Matignon a indiqué ce mercredi 18 avril que les embauches sous le statut actuel de cheminot prendront fin le 1er janvier 2020.
Service public - Laurent Wauquiez a indiqué sur RTL qu'il souhaitait introduite dans la constitution une définition du service minimum.
Grève - Préavis de grève à la RATP pour jeudi et vendredi, aucune indication n'a été donnée quant aux éventuelles perturbations.
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