Jeudi 4 mai, à 23h, à l'Assemblée nationale, une fonctionnaire a été victime d'un grave malaise, entraînant l'arrêt de la journée dédiée aux textes du PCF. Avant que les secours n'interviennent 50 minutes plus tard, deux députés ont pu lui fournir les premiers secours. Julien Rancoule, député RN et pompier volontaire, ainsi que Stéphanie Rist, élue Renaissance et médecin, ont ranimé la rédactrice du service du compte-rendu, victime d'un accident cardiaque", selon les paroles de la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, qui a évoqué un "drame".
L'un des deux sauveurs, Julien Rancoule, raconte que la séance venait tout juste de reprendre après une suspension. En quelques secondes seulement, suite à l'appel à l'aide des huissiers, il s'est précipité avec Stéphanie Rist au secours de cette femme. "Cette rédactrice de l'Assemblée s'est levée, s'est raidie. Sa collègue l'a retenue afin qu'elle ne tombe pas et les huissiers l'ont allongée au sol", se souvient-il.
"J'ai constaté qu'elle était en arrêt cardiorespiratoire. Donc j'ai démarré un massage cardiaque et j'ai demandé à ma collègue Stéphanie Rist de faire du bouche-à-bouche. Les huissiers nous ont ramené un défibrillateur. On a posé un défibrillateur qui a choqué", témoigne Julien Rancoule, qui explique que cette séquence dans "le feu de l'action" n'a durée qu'une poignée de minutes. "La personne a repris un pouls, une ventilation. Après, elle a été prise en charge par les sapeurs-pompiers de l'Assemblée et par le Samu et a été transportée vers un centre hospitalier".
Rapidement prise en charge par des collègues de l'Hémicycle capables de procéder à ces soins, la fonctionnaire a donc rapidement été réanimée. "C'est très simple d'utilisation. Un enfant peut utiliser un défibrillateur", précise toutefois le député. "Le protocole, c'est de vérifier la conscience de la victime : si elle vous répond, on lui demande de serrer la main et on lui demande d'ouvrir les yeux, par exemple. Là, il n'y avait pas de réaction, on part donc du principe qu'elle est inconsciente", a-t-il constaté.
Julien Rancoule, pompier volontaire, a ainsi eu le réflexe de vérifier si la victime respirait et si elle avait un pouls. "Si la personne n'a pas de ventilation, on peut démarrer un massage cardiaque et éventuellement du bouche-à-bouche si on connaît le geste". Après l'urgence, c'est de poser un défibrillateur rapidement pour qu'il puisse analyser et éventuellement choquer, pour arrêter la fibrillation du cœur et relancer un rythme normal", explique le député.
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