"La France reconnaîtra l’État de Palestine", annonce Emmanuel Macron dans une déclaration de paix à Gaza
Le président de la République a déclaré, jeudi 24 juillet, que la France reconnaîtra l'État de Palestine. "J’en ferai l’annonce solennelle à l’Assemblée générale des Nations unies, au mois de septembre prochain", a précisé Emmanuel Macron sur X.
Après des semaines à patienter, Emmanuel Macron l'officialise enfin : "la France reconnaîtra l'’État de Palestine". Dans un long message publié sur son compte X, ce jeudi soir, le président de la République réclame "immédiatement un cessez-le-feu, la libération de tous les otages et une aide humanitaire massive à la population de Gaza", estimant qu"une paix est possible" dans le conflit opposant Israël et le Hamas.
"Il faut aussi garantir la démilitarisation du Hamas, sécuriser et reconstruire Gaza", ajoute Emmanuel Macron qui insiste par la suite sur la reconstruction et la viabilité de l'État de Palestine.
"À la lumière des engagements que le président de l’Autorité palestinienne a pris auprès de moi, je lui ai donc écrit ma détermination à avancer", a conclue le président français qui donne rendez-vous "au mois de septembre prochain" pour reconnaître l'État palestinien lors d'une "annonce solennelle à l’Assemblée générale des Nations unies".
Pour rappel, Emmanuel Macron avait indiqué, le 9 avril dernier, que la France pourrait reconnaître l'État palestinien au mois de juin. Au total, près de 150 des 193 pays membres de l'ONU ont déjà franchi ce pas.
Une "aide directe au terrorisme"
À la suite de l'annonce d'Emmanuel Macron, le vice-président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein al-Cheikh, a salué jeudi l'intention de la France de reconnaître l'Etat de Palestine : "Cette position reflète l'attachement de la France au droit international et son soutien aux droits du peuple palestinien à l'autodétermination et à l'établissement de notre Etat indépendant".
À l'inverse, le vice-Premier ministre israélien Yariv Levin a critiqué cette même décision, la qualifiant de "tache noire dans l'histoire française et d'aide directe au terrorisme". Yariv Levin, également ministre de la Justice, a déclaré que la "décision honteuse" de la France signifiait qu'il était désormais "temps d'appliquer la souveraineté israélienne" en Cisjordanie, territoire qu'Israël occupe depuis 1967.
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