Au parti socialiste, la messe n'est toujours pas dite après le scrutin qui doit désigner le nouveau premier secrétaire. Le sortant, Olivier Faure, assure qu'il a gagné. Son adversaire, Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, conteste toujours cette victoire, malgré la mise en place d'une commission de récolement.
Ce dimanche soir, la situation se trouve au point mort, dans une impasse totale. Deux clans se font toujours face, chacun défendant sa propre version des faits. Avec des accusations de fraude qui ne sont (toujours) pas éclaircies. Pour l'heure donc, il n'y a pas le moindre consensus quant au nom du prochain patron du PS.
Cette crise a démarré dans la nuit de jeudi à vendredi, lors de la fin du scrutin. Le premier secrétaire national sortant, Olivier Faure, proclame sa victoire d'une courte tête. Une victoire aussitôt contestée par son adversaire qui parle de "triche". Le maire de Rouen assure avoir repéré des irrégularités un peu partout en France.
Les deux candidats finissent par se mettre d'accord pour procéder à une commission de récolement, censée clarifier la situation. Nouveau coup de théâtre ce dimanche après-midi : la direction du PS fait paraître un nouveau communiqué qui réaffirme la victoire d'Olivier Faure, le créditant de 51,09% des voix. Annonce contestée par son adversaire, l'accusant "d'un passage en force".
Ce dimanche soir, la confusion reste totale. Olivier Faure a proposé à son adversaire une rencontre, lundi 23 janvier, refusée pour l'heure par Nicolas Mater-Rossignol. Et puis à partir du vendredi 27 janvier a lieu le congrès du PS à Marseille, où les délégués nationaux sont censés valider le vote des militants. Un congrès qui s'annonce donc explosif pour un parti fracturé, littéralement coupé en deux.
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