C'est une très bonne nouvelle pour la République", s'est réjoui mercredi 13 février le Premier ministre Édouard Philippe, après la nomination d'Alain Juppé, son "mentor" en politique, au Conseil constitutionnel.
"Le Conseil constitutionnel, c'est une institution qui est très importante parce que c'est neuf personnes qui sont les seules à pouvoir dire si la loi qui a été votée par l'Assemblée nationale et le Sénat, on ne va pas l'appliquer, parce qu'elle est contraire à la Constitution. Et donc il faut que ce soient des femmes et des hommes qui aient un sens de l'État, une expérience, une densité", a estimé le Premier ministre, lors d'une émission sur LCI au cours de laquelle il répondait aux interpellations d'une dizaine de Français.
"Il se trouve que je connais Alain Juppé depuis longtemps, et que je crois qu'il a cette densité, cette hauteur de vue, donc je crois que c'est une très bonne nouvelle pour la République", a poursuivi Édouard Philippe.
Je continue à aimer le bonhomme
Édouard Philippe parlant d'Alain Juppé
"Je continue à aimer le bonhomme, pardon de le dire de façon triviale, mais ça fait longtemps que ça dure et ça durera toute ma vie", a encore fait valoir le lointain successeur d'Alain Juppé à Matignon, en "imaginant que, ce soir, il doit vivre quelque chose d'intéressant, de très fort".
Alain Juppé est en passe de succéder à Lionel Jospin au Conseil constitutionnel, après que son nom a été proposé par le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand. Sa nomination doit encore être validée par la commissions des Lois de la chambre basse.
Il devra alors s'astreindre à un strict devoir de réserve et démissionner de son mandat de maire à Bordeaux.
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