Jean-Marie Le Pen continue ses provocations et salue le "courage" du journal d'extrême-droite "Rivarol"

Nouvelle provocation pour Jean-Marie Le Pen. Trois jours seulement après avoir été condamné à 30 000 euros d’amende pour avoir de nouveau qualifié, il y a un an, les chambres à gaz de "détail" de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, le président d'honneur du Front national a rendu hommage au "courage" de l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol. À l'occasion d'un banquet à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) pour les 65 ans de cette publication, Jean-Marie Le Pen a présenté ce "glorieux" hebdomadaire comme le "dernier journal politique d'opinion et d'opposition dans notre pays". C'est d'ailleurs après un entretien accordé à Rivarol en avril 2015 que Jean-Marie Le Pen avait été exclu du Front national. 

"Ce que j'admire le plus, c'est le courage rivarolien, 52 semaines par an depuis 65 ans", a expliqué le cofondateur du Front national âgé de 87 ans et très applaudi par les 600 personnes réunies, appartenant à nombre de chapelles de l'extrême droite, royalistes, pétainistes, négationnistes, Parti de la France, catholiques intégristes, nationalistes-révolutionnaires, néo-païens, etc. Ni le Front national ni les Identitaires n'étaient en revanche représentés. Parmi les invités se trouvaient Pierre Sidos, figure historique de l'extrême droite pétainiste, Henry de Lesquen, le patron de Radio Courtoisie qui défend le racisme, l'ancien candidat à la présidentielle Nicolas Miguet.

Jean-Marie Le Pen ne recule pas

Pour Jean-Marie Le Pen, "1945 a signifié la fin de la guerre avec l'Allemagne, mais la guerre contre Vichy n'a jamais cessé, elle continue". L'eurodéputé s'est indigné de ses condamnations passées, répétant certains de ses propos visant les Roms, et s'est inquiété une énième fois de la "déferlante migratoire", avant de convier l'assistance à son discours le 1er mai prochain en hommage à Jeanne d'Arc, place des Pyramides à Paris.