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"Je souhaite voter cette réforme, mais je ne suis pas encore certain", prévient Éric Ciotti

REPLAY - REPLAY / INVITÉ RTL - Le député Les Républicains et président du Conseil Départemental des Alpes-Maritimes était l'invité de RTL Midi du 5 février.

Éric Ciotti (Les Républicains)
Éric Ciotti (Les Républicains)
Crédit : JEAN CHRISTOPHE MAGNENET / AFP
"Je souhaite voter cette réforme, mais je ne suis pas encore certain", prévient Éric Ciotti
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"Je souhaite voter cette réforme, mais je ne suis pas encore certain", prévient Éric Ciotti
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Geoffroy Lang
Geoffroy Lang

Après plusieurs mois houleux, marqués par la division de la majorité et l'opposition sur le sujet, texte final de la réforme constitutionnelle a été présenté à l'Assemblée nationale par Manuel Valls. L'article 2 de cette réforme, qui aborde la question de la déchéance de nationalité, est au coeur de la polémique qui accompagne cette réforme.

Les revirements du gouvernement sur la question ont entraîné la démission de Christiane Taubira du ministère de la Justice le 27 janvier dernier tandis que l'opposition Les Républicains menace de ne pas voter le texte si François Hollande ne tient pas les promesses qu'il a faites devant le parlement réuni en Congrès le 16 novembre à Versailles. "Je souhaite voter cette réforme, mais je ne suis pas encore certain de le faire à ce stade", explique Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, sur RTL.

François Hollande brocardé comme un homme synthèse plus que poigne

"On n'a pas encore les textes d'application", avance prudemment le député, spécialiste des questions de terrorisme et de sécurité. Le texte présenté ce matin doit être l'objet de débat entre les parlementaires jusqu'au vote prévu normalement mercredi 10 février. De nombreux amendements ont cependant été déposés, "notamment par les députés de la majorité" fait-il remarquer.

Éric Ciotti accuse le gouvernement d'avoir dénaturé la mesure annoncée à Versailles pour ne pas se mettre à dos sa majorité. "On est à la 6e version de ce texte...", désole-t-il avant de poursuivre, "face à cette situation de guerre on répond par la synthèse entre les différents courants du parti socialiste.

Je voterai s’il y a Versailles, tout Versailles, mais rien que Versailles.

Éric Ciotti

"Je souhaite voter cette réforme, mais je ne suis pas certain de la faire à ce stade", prévient le député qui veut rappeler à François Hollande à ses promesses du 16 novembre. "Je voterai s’il y a Versailles, tout Versailles, mais rien que Versailles", martèle-t-il avec emphase.

Lorsqu'on lui fait remarquer que seule une douzaine de députés Les Républicains étaient encore sur les bancs de l'Assemblée en fin de séance, il accuse le gouvernement d'avoir placé l'ouverture de ce débat à un moment incommodant. "Généralement, les débats de cette importance sont organisés le mardi ou le mercredi".

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