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Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, le 6 juin 2025 sur RTL
Crédit : RTL
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La France, en fait elle assez alors que les massacres sont toujours en cours à Gaza ? Sur RTL, ce vendredi 6 juin, le ministre des Affaires étrangères assure que la France "s'est mobilisée dès le premier jour", affirmant "qu'un mois après le début de la guerre déclenchée par le massacre antisémite du 7 octobre, c'est la France qui a accueilli la première conférence internationale qui a permis de lever un milliard d'euros d'aide humanitaire pour Gaza".
"C'est aussi la France, ajoute-t-il, qui est le premier pays occidental à avoir déployé, à proximité de Gaza, un porte-hélicoptère pour pouvoir soigner les médecins gazaouis. C'est encore la France qui soutient activement, qui est l'un des rares pays à le faire, l'autorité palestinienne et c'est la France qui prépare cette conférence sur les deux États qui se tiendra dans quelques jours à New York. Si tous les pays du monde avaient adopté la même politique que la France, alors nous n'en serions pas là".
Le ministre estime également que "la pression que nous avons exercée a conduit le gouvernement israélien à rouvrir (de manière totalement insuffisante) l'accès de l'aide humanitaire qui était tant attendue par les populations civiles à Gaza. Malheureusement, le gouvernement israélien a retenu une idée que nous avions dénoncée, qui est celle d'un système militarisé de distribution de cette aide humanitaire, plutôt que de laisser les travailleurs humanitaires faire le travail. Le résultat, c'est le chaos. Ce système de distribution a provoqué des émeutes et des violences meurtrières".
À Fos-sur-Mer, les 4 et 5 juin derniers, des dockers ont bloqué trois conteneurs remplis de composants militaires à destination d'Israël. "Il faut raison garder, réagit le ministre. Rien n'a changé, si je puis dire. Nous ne livrons pas de matériel militaire utilisé à Gaza. Il y a deux exceptions : ce sont les composantes qui permettent à Israël de se défendre, notamment avec le dôme de fer. Nous reconnaissons le droit d'Israël à se défendre. Et puis par ailleurs, du matériel qui peut être assemblé en Israël, mais qui a vocation à être réexporté. C'est dans ce cadre-là que se situent ces exportations".
Les pièces concernées, des éléments métalliques qui permettent aux fusils mitrailleurs de tirer en rafales, "n'ont pas vocation à être utilisées à Gaza ou nulle part en Palestine et ils ne le sont pas, affirme le ministre. Si elles l'étaient, alors l'entreprise qui les exporte se placerait en contravention vis-à-vis du droit".
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