"Je nommerai un ministre de la lutte contre l'évasion et la fraude fiscale". Invité de RTL vendredi 1er avril, Fabien Roussel a assuré qu'il réussirait à financer son programme - qui comprend notamment un recrutement massif de fonctionnaires - en partie grâce à la lutte contre l'optimisation, l'évasion et la fraude fiscale.
Premiers concernés : les grands groupes privés. "Je mettrai en place le prélèvement à la source des bénéfices des multinationales", a affirmé le candidat communiste à l'élection présidentielle. Les paradis fiscaux, rappelle-t-il, ne sont pas seulement des petites îles du Pacifique. Certains se trouvent en Europe. "Moi je veux cibler le Luxembourg, je veux cibler les Pays-Bas", explique-t-il.
Le candidat, impliqué dans une affaire de soupçons d'emploi fictif révélée par Mediapart, prend l'exemple de Peugeot-Stellantis et Renault, "nos deux grands groupes que nous aimons temps parce que nous en sommes fiers". Tous deux ont installé leur siège social aux Pays-Bas pour profiter d'une astuce fiscale appelée le "sandwich hollandais" : d'abord on "négocie ses impôts", puis on bénéficie de l'opacité, "on ne dit pas combien on a négocié". "Et bien moi ça me dégoûte, conclut-il, je veux que le pognon, il rentre ici !"
Par ailleurs, Fabien Roussel souhaite conditionner les aides de l'état à la relocalisation des entreprises. Il souhaite que ces aides "servent à nos entreprises plutôt qu'à Amazon" pour éviter que "Bezos (PDG d'Amazon, ndlr) se paye des séjours dans l'espace avec notre pognon" et que tout le monde "l'applaudisse".
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