INVITÉ RTL - Présidentielle 2027 : Barnier appelle à ''un candidat de la droite républicaine capable de travailler avec le centre"
En direct du Salon de l'agriculture, ce mercredi 26 janvier sur RTL, l'ancien Premier ministre assure que le socle commun, de la droite et du centre, devra s'unir pour remporter la présidentielle 2027.
Bientôt trois mois après la chute de son gouvernement en décembre 2024, Michel Barnier a choisi RTL et le cadre familier du Salon de l'agriculture pour procéder à son retour médiatique.
L'occasion pour l'ancien Premier ministre d'évoquer la situation des agriculteurs, le traité de libre-échange avec les pays du Mercosur mais aussi la stratégie politique que son camp doit adopter à l'horizon 2027.
La première étape sera celle de la présidence de son parti, Les Républicains, pour laquelle Michel Barnier ne déclare pas encore sa préférence entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau. "Le fond des choses, c'est que la droite républicaine, à laquelle j'appartiens, et dans laquelle je suis depuis longtemps est en train de se retrouver, de retrouver la confiance de beaucoup d'élus, de beaucoup de militants qui reviennent. Peut-être que j'y suis pour quelque chose, d'ailleurs."
Le socle commun reste nécessaire et indispensable pour gagner les prochaines élections
Michel Barnier sur RTL
Selon l'ancien Premier ministre, l'important sera une quête de "stabilité dont nous avons tant besoin". "Les agriculteurs comme les entreprises en général, les consommateurs ont besoin de stabilité. Et ce qui m'a frustré, ou en tout cas déçu dans la chute de mon gouvernement pour des raisons d'opportunisme politique du Parti socialiste et de l'extrême droite, c'est le fait qu'on ait recréé de l'instabilité. Notre pays a besoin de stabilité. Donc, aujourd'hui, tous les hommes politiques dont je fais partie ont un devoir de lucidité, d'humilité, de pragmatisme".
C'est ainsi que Michel Barnier envisage la présidentielle 2027. "Ce dont je suis sûr, déclare-t-il, c'est qu'il faudra un candidat de la droite républicaine capable de rassembler, de travailler avec le centre qui ait le courage de relever le défi de l'impuissance publique. L'impuissance publique contre le déficit, l'impuissance publique contre la multiplicité des normes, l'impuissance publique pour développer et soutenir le travail, pour maîtriser l'immigration".
Le socle commun initié au moment de la formation de son gouvernement semble, pour Michel Barnier, une piste à creuser pour faire gagner son camp. "Le socle commun était nouveau, assure-t-il. Quelques mois plus tôt, avant ma nomination, il était improbable, ce socle entre les gaullistes, la droite républicaine que je représente, les centristes, les amis d'Edouard Philippe, les amis de François Bayrou et ceux d'Emmanuel Macron. Et pourtant ce socle et cet esprit commun reste nécessaire et indispensable même, pour gagner les prochaines élections. Plus il y aura d'unité, mieux ça vaudra. Parce qu'en face, l'extrême droite est toujours là, et la gauche aussi".
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