Emmanuel Macron l'assure, il ne s'est "jamais caché". Critiqué par ses rivaux qui l'accusent d'esquiver les confrontations avec ses adversaires au risque de remettre en cause la légitimité de la fonction présidentielle s'il est réélu le 24 avril, le président-sortant a défendu sa position dans la matinale de RTL dont il était l'invité ce vendredi 8 avril, à deux jours du premier tour de l'élection.
"J’aime ferrailler", a-t-il assuré. "Je considère que, simplement, la tradition républicaine, c’est qu’au premier tour, un président-sortant ne débat pas avec les autres candidats". Selon lui, la logique même du scrutin présidentiel veut que les candidats présentent leur projet chacun de leur côté au premier tour afin que les électeurs votent pour celui dont ils se sentent le plus proches. "Le temps du débat et de la confrontation projet contre projet c’est le deuxième tour", estime-t-il.
Emmanuel Macron a cependant reconnu qu'il avait fait une entrée tardive en campagne du fait "des circonstances" qui l'ont "un peu contraint". "Comme on est tous pris par l’immédiateté, a-t-on oublié qu’il y a deux mois on vivait un pic épidémique dans les hôpitaux ? Qu’il y a un mois et demi, les bombes commençaient à tomber sur Ukraine ? Qui aurait pu comprendre que je commence à faire de la politique domestique alors que la guerre venait d’être déclarée en Ukraine ?", a-t-il demandé.
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