Les Français sont moins nombreux dans les rues ce jeudi 16 février, cinquième jour de mobilisation contre la réforme des retraites. Ils n'étaient que 37.000 dans la capitale, selon la préfecture de police, contre 300.000 du côté de la CGT. Le ministre du Travail Olivier Dussopt, ne donne pas d'importance à ses chiffres.
"On n'est pas dans une logique de gagnant ou de perdant", commente le ministre, invité sur RTL. "On est dans une logique de débat parlementaire (…), pas dans une logique de comparaison de chiffres", assure-t-il. Le vrai test se joue toutefois le 7 mars. Les syndicats promettent de mettre le pays à l'arrêt ce jour-là si la réforme n'est pas retirée.
"Dans une démocratie, les organisations syndicales peuvent organiser des manifestations, exprimer des soutiens, des désaccords, des oppositions. Nous avons toujours dit que nous respectons ces mouvements, que nous respectons les expressions. Nous avons toujours dit que le blocage n'était pas une solution', assure Olivier Dussopt. "Le blocage n'est pas une solution dans une période de débat parlementaire".
"Le 7 mars, nous serons au Sénat, avec une volonté de continuer à améliorer le texte, mais sans blocage. On entend les inquiétudes, on entend même les désaccords qui sont tout à fait respectables", poursuit-il. "Mais, le blocage n'est pas la bonne solution".