Il s'agissait d'une rencontre collégiale inédite depuis le début de la crise politique déclenchée par la dissolution de l'Assemblée nationale. Mardi 10 décembre, Emmanuel Macron a débattu pendant plus de deux heures et demie, dans le jardin de l'Élysée, avec toutes les formations politiques, à l'exception du Rassemblement national (RN) et de La France insoumise (LFI).
Le chef de l'État a annoncé vouloir nommer "dans les 48 heures" un nouveau Premier ministre qui sera ensuite chargé de négocier a minima un accord pour éviter la censure, arrachant quelques timides avancées. Tout en soulignant "sa volonté de ne pas dissoudre" à nouveau d'ici la fin de son mandat en 2027, selon son entourage.
Sur RTL, Éric Ciotti a parlé d'"un spectacle lamentable". "Tous les maux français sont résumés dans ce tour de table avec tous ceux ayant mis la France à genoux [...] J'ai pensé à cette phrase du Général de Gaulle : 'Prétendre représenter la France avec une fraction est une erreur impardonnable. Je crois que cette réunion résume tout cela." Et de poursuivre : "C'est une fraction qui était là mardi, une fraction usée, dépassée, qui a abîmé le pays, qui n'a pas fait les réformes nécessaires. Et c'est une fraction qui va être balayée par les urnes."
Les élections législatives de juin dernier "ont interdit le redressement du pays", a déploré le président fondateur de l'Union des droites pour la République et ex-LR. Parlant d'"une coalition improbable" qui s'est faite "sur des bases totalement ahurissantes", d'"une alliance des contraires ayant mis le pays dans le chaos".
Sur l'identité du futur Premier ministre, la question pour Éric Ciotti n'est pas "celle du profil" mais "du projet". "Il faut qu'il écoute, qu'il respecte les Français, qu'il ne pense pas comme cette coalition des contraires". Précisant qu'il n'a pas "censuré Michel Barnier". Et d'ajouter : "Nous avons censuré un mauvais budget qui portait 40 milliards d'impôts de plus. On est le pays au monde où les impôts et les charges sont les plus élevés. Ceux qui travaillent n'en peuvent plus."
Selon lui, "Emmanuel Macron nous laisse un champ de ruine budgétaire, social, sécuritaire et migratoire". Estimant que la sortie de la crise s'effectuera "par les urnes". "Il y a des moyens comme la dissolution à partir de juillet prochain, le référendum, éventuellement une élection présidentielle", a-t-il conclu.
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