"Un signal" envoyé à la Chine. Invité du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI ce dimanche 30 janvier, le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes Clément Beaune a annoncé que Roxana Maracineanu, la ministre des Sports, sera présente pour l'évènement. Mais non lors de la cérémonie d'ouverture.
Elle y sera pour "soutenir nos athlètes à un moment pendant ces JO". Interrogé sur la possibilité d'un boycott diplomatique de la France pour dénoncer le massacre des Ouïghours par la Chine, le secrétaire d'État a comparé cela à un "pistolet à eau pour donner un signal" ayant "très peu d'impact". Il faut, selon lui, privilégier d'autres mesures, plus "efficaces" ou "puissantes".
Il a ainsi cité l'exemple d'"une proposition de loi européenne pour interdire tous les produits issus du travail forcé sur les marchés européens" qui devrait être votée "sous la présidence française" de l'Union européenne. "Ça c'est directement concret pour dire aux Chinois non seulement notre mécontentement, mais qu'on arrête avec ces filières commerciales qui permettent le travail forcé des Ouïghours".
Samedi, une tribune signée par deux candidats à la présidentielle, Yannick Jadot et Christiane Taubira, appelait le gouvernement français à n'envoyer aucun représentant aux Jeux olympiques de Pékin. "Personne ne doit aller en notre nom célébrer le régime des camps et des esclaves", affirmait ce texte.
Le 20 janvier, l'Assemblée nationale a adopté une résolution dénonçant le "génocide" des Ouïghours par la Chine, à l'instar de textes similaires adoptés aux Pays-Bas, au Royaume-Uni ou encore au Canada. Une décision qualifiée d'"ingérence grossière dans les affaires intérieures chinoise" par son ministère des Affaires étrangères.
Des études occidentales, fondées sur des interprétations de documents officiels, des témoignages de victimes présumées et des extrapolations statistiques, accusent Pékin d'avoir interné dans des "camps" au moins un million de personnes, majoritairement ouïghoures, d'effectuer des stérilisations et avortements "forcés" ou encore d'imposer du "travail forcé". La Chine dément ces accusations et présente les "camps" comme des "centres de formation professionnelle" destinés à éloigner les habitants de l'extrémisme religieux. Ils seraient désormais fermés car tous les "étudiants" auraient "achevé leur formation".
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