JO 2022 : la mascotte officielle au coeur de contrefaçons

C'est la sensation de l'hiver à Pékin. Depuis l'ouverture des Jeux olympiques le 4 février, la mascotte des Jeux d'hiver Bing Dwen Dwen (à prononcer Bing Doune Doune), un panda vêtu d'une combinaison de glace, s'arrache dans toutes les boutiques officielles du pays. Certains font même plusieurs heures de queue pour acheter ce précieux sésame. Pour répondre à la demande et face aux ruptures de stock, les organisateurs des JO ont promis d'accélérer la production. 

Mais déjà, des adeptes de la contrefaçon avaient sauté le pas. Lundi 14 février, les autorités chinoises ont indiqué qu'une personne avait été condamnée à un an de prison ferme et 40.000 yuans (5.560 euros) pour infraction aux droits d'auteur. "La propriété intellectuelle de Bing Dwen Dwen appartient au Comité d'organisation des Jeux olympiques", rappellent les autorités.

Ce panda souriant est placé dans une espèce de costume d'astronaute transparent, semblable à de la glace. D'après ses concepteurs, sa combinaison rappelle le glaçage au sucre des brochettes de fruits dégustées l'hiver à Pékin. Ce qui n'a pas manqué de donner des idées à quelques cuisiniers chinois...qui se sont retrouvés dans le collimateur des autorités de la concurrence. C'est le cas d'un pâtissier de la province du Jiangsu (à l'est de la Chine), qui vendait des répliques comestibles de la mascotte à 600 yuans (80 euros). Selon les médias officiels, des boulangeries en infraction ont également été signalées dans plusieurs autres régions du pays.