Interrogé par Sandrine, une électrice LR, sur la manière dont il aurait géré la crise sociale actuelle s'il avait été premier ministre, Gérald Darmanin répond : "Je ne cherche pas là vous plaire. Je suis ministre de l'Intérieur, j'ai un rôle important. Je ne m’imagine pas dans trois mois (à Matignon) ou en 2027 (présidentielle)", assure le ministre de l'Intérieur.
Gérald Darmanin estime par ailleurs que les Français votent pour "des gens qui sont sincères". "Si je ne vous plais pas, vous ne voterez pas pour moi, si vous pensez que c'est possible un jour, vous voterez peut-être pour moi", poursuit-il. "Mais franchement, je ne suis pas là pour imaginer comment vous vexez ou pas parce que je pense que c'est justement comme ça qu'on désespère les Français de la politique", surenchérit le ministre de l'Intérieur.
Concernant la révolte qui sévit autour de la réforme des retraites et sur le rôle important du gouvernement dans l'unification du pays, Gérald Darmanin concède qu'"effectivement le gouvernement à un devoir de rassemblement, mais aussi un devoir de sauver notre pays parce qu'on pense que ce que l'on fait est juste même quand c'est impopulaire".
Bien que le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger soit invité la semaine prochaine par Elisabeth Borne pour parler des "retraites", le ministre de l'Intérieur reste de marbre et assure que ce "n'est pas une bonne chose de suspendre ou retirer la réforme", car ça signifierait que "le gouvernement est incapable de faire des réformes importantes". "On dira que le quinquennat du président de la République est fini, il a reculé, il a voulu plaire", finit-il par déclarer.
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