"C'est insupportable pour nos compatriotes". Bruno Le Maire a réagi sur la pénurie de carburants qui touche la France. Invité de RTL ce jeudi 13 octobre, le ministre de l'Économie a pointé la responsabilité de la CGT. "Veut-elle le blocage général du pays ou la négociation ?", a-t-il demandé.
De l'autre côté, le patron de Bercy a aussi mis en relief la responsabilité de Total. "Toutes les entreprises qui le peuvent, doivent augmenter les salaires", a indiqué Bruno Le Maire. Et dans le cas de la multinationale française, "il est évident que Total a la capacité de verser des salaires et de faire des augmentations de salaires. Evidemment que Total doit augmenter ses salaires, a-t-il insisté. Il faut que le partage de la valeur en France soit équitable (…) Ils ont la capacité et le devoir d’augmenter les salaires", a-t-il déclaré.
Invité de l'émission politique L'événement sur France 2, Emmanuel Macron a quant à lui assuré que la situation va "revenir à la normale" dans "le courant de la semaine qui vient", a promis le président. Mais "si le dialogue social n'aboutit pas dans les prochaines heures, nous réquisitionnerons".
Le chef de l'État a de nouveau appelé "à la responsabilité" la direction de TotalEnergies et la CGT, en prévenant : "Que la CGT permette au pays de fonctionner". La crise "n'a rien à voir avec la guerre" en Ukraine, a-t-il encore fait valoir : "Il s'agit de conflits sociaux dans deux entreprises, Exxon et Total".
La grève dans les raffineries françaises de TotalEnergies a été reconduite "à une très large majorité", concernant au total cinq sites impliqués dans le mouvement, a indiqué à l'AFP le coordinateur CGT pour le groupe, Eric Sellini, au lendemain de l'échec de discussions avec la direction.
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