Après 8 mois de crise dans les hôpitaux publics, le gouvernement a annoncé, mercredi 20 novembre, une rallonge budgétaire et une reprise de dette étalées sur trois ans, ainsi que des primes pour les personnels, pourtant pas convaincus par ce "plan d'urgence" et qui prévoient de nouvelles journées d'action.
"Le docteur Buzyn, avec ce énième plan d’urgence, continue à soigner une fracture ouverte béante avec de la bétadine. C'est bien parce qu'il (le gouvernement, ndlr) se penche enfin sur le malade (...) Mais ce n’est pas au niveau. Il faut prendre des mesures pour nos hôpitaux publics. Si nos hôpitaux étaient des banques, on aurait mis le paquet pour les sauver, comme ça a été fait en 2008", lance Fabien Roussel au micro de RTL ce jeudi 21 novembre.
Le secrétaire national du Parti communiste français demande au premier ministre de "mettre les moyens tout-de-suite (...) Ces 30 milliards d’euros de dette doivent être effacés. Il faut augmenter les salaires, ce ne sont pas des primes (...) Il n’y a aucune réponse pour l’ouverture des lits d’hôpitaux".
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