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Harcèlement : le député Benoît Simian visé par une nouvelle enquête judiciaire

Benoît Simian, député anciennement rattaché à La République en Marche, est accusé de harcèlement par une de ses collaboratrices.

Le député de Gironde Benoît Simian
Crédit : Philippe LOPEZ / AFP
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Le député du groupe centriste Liberté et Territoires (LT) de Gironde, élu en 2017 sous l'étiquette de La République en Marche, Benoît Simian, est visé par une nouvelle plainte de harcèlement envers une de ses collaboratrices, comme l'a révélé Mediapart mardi 8 février. C'est la deuxième fois qu'une plainte est déposée contre lui pour harcèlement. Il doit être jugé en correctionnel le 24 mars prochain pour avoir harcelé son ex-femme

La collaboratrice avait saisi le déontologue de l'Assemblée nationale, Christophe Pallez, en septembre 2021 et lui avait expliqué qu'elle avait été contrainte de dormir avec lui pendant un de ses déplacements en circonscription, en octobre 2020. Le député aurait tenté d'entrer dans la salle de bain pendant qu'elle prenait une douche.

Benoît Simian s'est défendu en décembre dernier. L'ancien élu LaREM avait expliqué à Mediapart qu'il avait fait l'objet d'un "chantage", assurant qu'il avait seulement "demandé du dentifrice" mais n'avait pas voulu la rejoindre dans la salle de bain. D'après lui, la relation de travail avec sa collaboratrice s'était dégradée en raison de désaccords politiques et "stratégiques".

Je pense à toi. Je te trouve très belle. Tu me manques.

Extraits de SMS envoyés par Benoît Simian à son ancienne collaboratrice

Dans son enquête, Mediapart a rapporté que Benoît Simian avait aussi envoyé plusieurs messages intimes à sa collaboratrice entre septembre 2020 et janvier 2021 "glissés au milieu d'échanges professionnels". La collaboratrice aurait reçu des messages tels que : "Tu me manques", "Je pense à toi", "Je te trouve très belle", "j'aime quand tu t'énerves, enfin ça dépend", "Le calme de ton absence est assourdissant, il est aussi puissant que l'amour que je te porte".

L'enquête a été ouverte à la suite du signalement du déontologue de l'Assemblée. La procureure, Frédérique Porterie, a indiqué à Mediapart que "les investigations auront vocation à déterminer si cette qualification [de harcèlement] est juridiquement recevable ou s'il convient de l'affiner si les faits étaient établis".


De son côté, le Bureau de l'Assemblée nationale avait rejeté la demande du parquet de Bordeaux de lever l’immunité parlementaire du député pour l'entendre en garde à vue. Le Bureau avait considéré qu'une telle mesure "ne paraît pas suffisamment étayée pour être considérée comme nécessaire". Ce refus avait suscité l’indignation de la députée Insoumise Clémentine Autain, qui déplorait que l’hémicycle "compte un député qui multiplie depuis plusieurs années harcèlements et menaces à l’encontre de son ex-femme".

Le député de Gironde sera jugé pour l'affaire de harcèlement envers son ex-femme le 24 mars prochain par le juge correctionnel. Son ex-compagne est d'ailleurs titulaire d'un téléphone grand danger, dispositif pour protéger les victimes de violences conjugales. 

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