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Sébastien Lecornu, le 20 septembre 2025
Crédit : Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Revoilà le casse-tête chinois pour Sébastien Lecornu. Le nouveau Premier ministre, qui se définit comme un chef "plus libre" dans un entretien accordé à plusieurs médias ce matin, planche désormais sur la composition de son futur gouvernement. Il l’assure : en cas de nouvelles difficultés, il n’hésitera pas à partir.
Pour l’heure, selon nos informations, Sébastien Lecornu souhaite, comme lors de sa première nomination, un gouvernement resserré, véritable gouvernement de mission, composé de 20 à 25 membres maximum. Mais cette fois, il ne veut plus être "pollué par les guéguerres partisanes", a-t-il fait savoir. Le futur exécutif, selon nos sources, pourrait mêler hauts fonctionnaires, grands serviteurs de l’État et responsables politiques au profil consensuel.
Autant de profils jugés "désintéressés" et capables de "prendre des décisions difficiles", selon un proche du Premier ministre - à l’opposé de la première équipe. Côté politique, la présence de figures issues des Républicains semble désormais écartée : le parti a confirmé hier soir son refus de participer au futur gouvernement.
En théorie, la nouvelle équipe gouvernementale doit être dévoilée rapidement, la Constitution imposant la présentation du budget en Conseil des ministres dès lundi. Problème : c'est le jour où Emmanuel Macron doit s’envoler pour l’Égypte, afin d'assister à un sommet pour la paix entre Israël et le Hamas. Un déplacement qui complique davantage encore l’équation pour Sébastien Lecornu.
L’objectif de l’exécutif reste inchangé : déposer le texte budgétaire avant lundi afin de lancer officiellement les travaux parlementaires. Ce dépôt doit, en principe, avoir lieu en Conseil des ministres. Mais le temps presse, et la fenêtre pour nommer de nouveaux ministres se réduit.
D’après nos informations, plusieurs experts de la Constitution ont été consultés ces derniers jours. Leurs avis convergent vers une même idée : le texte ne précise pas qu’un Conseil des ministres doit être réuni au complet, ni qu’il doit exclure des ministres démissionnaires.
Une simple réunion entre Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu pourrait suffire à valider le projet de loi de finances avant le départ du président. Une manœuvre qui offrirait au Premier ministre un peu de répit, le temps de composer sereinement son équipe.
L'objectif de l'exécutif reste bien ce lundi 13 octobre, date prévue pour lancer les travaux au Parlement. Sauf que le dépôt doit se faire en Conseil des ministres. Suivra une déclaration de politique générale décisive, mardi ou mercredi, où Sébastien Lecornu attendu au tournant par les socialistes qui détermineront leur choix : censure ou pas censure.
À l'issue de cette déclaration de politique générale, le sujet brûlant, ce sont les retraites. Il suffit qu'une poignée de socialistes votent la censure, avec tous ceux qui l'ont déjà annoncé sur la même motion et c'est terminé pour Sébastien Lecornu, contraint alors de déposer sa démission et celle de son gouvernement.
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