Beaucoup de réactions, après le coup de gueule de François Berléand, ce weekend sur RTL. Il faut dire que l'acteur n'a pas mâché ses mots. "Ils me font chier ces 'gilets jaunes'". Est-ce que c'est le rôle d'un artiste de critiquer un mouvement qui reste soutenu par 6 Français sur 10 ?
Non seulement, il a le droit de dire ce qu’il pense en tant qu’artiste et citoyen mais cette phrase, moi aussi je l’ai pensée ! Je vais vous dire autre chose : on n’a plus le droit de rien dire dès lors qu’on est un artiste, un journaliste, un politique. Non, on n’a plus le droit de rien dire au motif qu’on fait partie des "privilégiés".
Eh bien non, je regrette. On a le droit de dire quand on n’est pas d’accord. Quand ça va trop loin. Parce que "il y en a marre" de ces samedis avec tous ces excités qui empêchent les gens de travailler ou de circuler tranquillement. De ces gens d’extrême droite et d’extrême gauche qui s’affrontent. De ces dingues qui veulent forcer les portes de l’Assemblée. De ces malfrats qui menacent un acteur d’aller le chercher à la sortie du théâtre parce qu’il est opposé à leur mouvement ou qui incendient la maison d’un parlementaire. De ces fachos qui taguent des inscriptions antisémites. De ces terroristes qui mettent le feu à une voiture vigipirate.
Pour toutes ces raisons, moi aussi cette phrase je l’ai pensée. Mais pour moi, cette phrase ne s’applique pas aux "gilets jaunes" "modérés", elle s’applique aux agités du bocal. Donc, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac ? Non ! On ne peut pas confondre des éléments incontrôlés qui viennent faire de l’agitation politique avec des personnes qui ont du mal à joindre les deux bouts qui ont des difficultés des gens qui sont de bonne foi et dont on se dit que c’est légitime qu’ils manifestent.
Il y a le malaise social qu’il faut traiter et qui doit l’être bien au-delà des stand-up du Président Macron dans les débats. Et il y a les malfaiteurs ! Mais il ne faut pas tout mélanger. Même si certains se laissent malheureusement embarquer par les plus radicaux, par ces quelques milliers d’énergumènes (ils étaient 4.000 à Paris samedi) qui ne méritent même pas 3 lignes dans un journal.
On est dans un mouvement qui a été récupéré par des gens dangereux
Alba Ventura
On est dans un mouvement qui a été récupéré par des gens dangereux. Avec des scènes de guérilla urbaine tous les samedis, qui font des victimes de chaque côté, des doigts arrachés par une grenade d'un côté, une voiture de l’opération Sentinelle incendiée de l'autre. On ne peut pas continuer avec des images comme ça tous les weekend. Alors que le mouvement social est en train de s’inscrire dans les débats. Il est temps d’en finir avec ce climat de menaces et de destruction permanent.
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