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"Gilets jaunes" : la violence est "inhérente" au mouvement, dit Éric Coquerel
INVITÉ RTL - Alors que les manifestants préparent l'acte 5 de la mobilisation, le gouvernement se prépare, comme la semaine dernière, à faire face aux casseurs. Éric Coquerel invite néanmoins à ne pas promouvoir la violence.
Un membre des "gilets jaunes" le 9 décembre 2018, près de Marseille.
Crédit : SYLVAIN THOMAS / AFP
Les "gilets jaunes" poursuivent leur mobilisation. Après quatre manifestations nationales, un acte 5 est prévu ce samedi 15 décembre à Paris et en régions. Et la préfecture de police de Paris a décidé de mettre en place un dispositif de sécurité "assez semblable" à celui de la semaine dernière.
Selon Éric Coquerel, député de la France insoumise de Seine-Saint-Denis, le parti "appelle à soutenir les 'gilets jaunes'", pour une simple raison : "parmi leurs revendications, le compte n'y est pas". Il confirme que les Insoumis feront partie de la mobilisation dans tout le pays, "pas en tant que militant de France Insoumise mais de participants à ce mouvement", a-t-il. Lui-même fera partie des manifestations à Paris.
Quant à la violence qui a caractérisé les précédents actes de la mobilisation, Éric Coquerel "la regrette" mais remarque qu'elle est malgré tout "inhérente" aux revendications. Il rappelle que Mai-68 a aussi connu "des débordements violents". Selon lui, le mouvement, largement approuvé par les Français, ne doit pas être jugé "uniquement sous l'angle de la violence", qu'il qualifie comme une façon de "dramatiser de la part du gouvernement".