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Force ouvrière : Yves Veyrier élu à la tête du syndicat

Yves Veyrier a été élu secrétaire général de Force ouvrière ce jeudi. Il siégeait au bureau confédéral depuis 2004.

Yves Veyrier et Jean-Claude Mailly le 18 février 2011
Yves Veyrier et Jean-Claude Mailly le 18 février 2011
Crédit : SYLVAIN THOMAS / AFP
Marie Sasin & AFP

Yves Veyrier a été élu numéro un de Force ouvrière ce jeudi 22 novembre. L'homme, âgé de 60 ans, aura pour missions principales de rassembler les troupes et de restaurer l'image du syndicat.

Il remplace l'ancien secrétaire général Pascal Pavageau qui a démissionné le 17 octobre dernier à la suite du scandale du fichage des cadres du syndicat. Yves Veyrier, ingénieur de formation était le plus ancien membre de la direction de FO, où il siège depuis 2004. Il a remporté 2.720 voix, soit 45,75% des votes exprimés.
 
Les deux autres candidats : Christian Grolier, patron de la fonction publique, 52 ans, a eu 2.577 voix, soit 43,35% et Patrice Clos, numéro un de la fédération des transports, 53 ans, a obtenu 10,9%. Les tractations ont duré toute la nuit et à l'ouverture de la réunion du comité confédéral national (CCN), dans la matinée, les responsables qui y siégeaient avait du mal à savoir qui l'emporterait entre les deux finalistes. 

Un "réformiste militant"

Yves Veyrier se qualifie de "réformiste militant", comme Jean-Claude Mailly qui a fait en fin de mandat de la concertation un outil de négociation, quitte à irriter une large partie des militants.

Cet ingénieur des travaux de la météorologie est qualifié par ses détracteurs de "clone" de Mailly, quand d'autres louent sa bonne connaissance du syndicat. Cet homme très discret, affable, aura pour lourde mission de remobiliser les troupes, bousculées par la révélation début octobre de l'existence d'un fichier mentionnant une centaine de responsables du syndicat.

À écouter aussi

Plus d'une centaine de responsables FO y étaient mentionnés, affublés de qualificatifs type "niais", "franc-maçon" ou encore "trop intelligent pour entrer au bureau confédéral". Interrogé par Le Canard Enchaîné, Pascal Pavageau expliquait alors qu'il s'agissait d'une "belle connerie" et d'une "grave erreur". L'exhumation de ce document a entraîné sa démission à peine six mois après son élection.

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