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Fessée : "On peut élever les enfants sans les frapper", oppose Rossignol

REPLAY - INVITÉE RTL - La ministre des Droits des femmes dénonce l'attitude des députés de droite qui ont saisi le Conseil constitutionnel.

Laurence Rossignol est l'invitée de RTL du mardi 22 novembre
Laurence Rossignol est l'invitée de RTL du mardi 22 novembre
Crédit : Sabrina Alili / RTL
Mesure anti-fessée retoquée : "On peut élever les enfants sans les frapper"
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Fessée : "On peut élever les enfants sans les frapper", oppose Rossignol
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Ludovic Galtier
Ludovic Galtier

Les Sages du Conseil Constitutionnel ont retoqué la mesure qui prévoyait d'interdire toute violence corporelle des parents sur les enfants. L'article 68 de la loi Égalité et citoyenneté, adoptée le 22 décembre dernier, a été épinglé pour un problème de procédure.

Invitée de RTL vendredi 27 janvier, Laurence Rossignol, ministre des Droits des femmes, "en veut beaucoup aux parlementaires de droite", qui ont saisi le Conseil constitutionnel. "Je ne vois pas ce qu'ils avaient à défendre ou à protéger. Le fait que frapper un enfant serait une tradition, relèverait des libertés éducatives, que ce serait une valeur française ? Je crois qu'ils se sont trompés. S'ils ne l'avaient pas fait, l'article aurait été adopté et aujourd'hui, nous aurions une belle définition de l'autorité parentale."

Pour la ministre, "le bon message à passer aux parents, c'est de dire que l'on peut élever les enfants, sans les frapper. Il faut mettre fin à cette autorisation implicite de frapper les enfants au seul prétexte que ce sont les siens."

François Fillon utilise le féminisme comme argument pro domo pour sa propre défense

Laurence Rossignol, ministre des Droits des femmes

Pour répondre aux allégations du Canard Enchaîné et l'ouverture de l'enquête préliminaire concernant des soupçons d'emploi fictif autour de son épouseFrançois Fillon avait taxé l'article de "misogyne". "Là encore, on assiste à un détournement du féminisme. Le même M. Fillon n'a pas voté les lois sur la parité, n'a pas voté toutes les lois qui ont conforté l'accès à l'IVG depuis plusieurs années. Il utilise le féminisme comme argument pro domo (pour sa propre cause, ndlr) pour sa propre défense", accuse la ministre.

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Avant d'évoquer la ligne de défense de l'ancien premier ministre. "C'est le même vocabulaire des communicants, à chaque fois les intéressés crient au complot. J'entends ça tout le temps. Je crois que les Français n'accordent plus beaucoup de crédit à ce propos."

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