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Eric Zemmour débouté par la CEDH pour propos "discriminatoires"

La condamnation d'Eric Zemmour par la justice française pour provocation à la discrimination et haine religieuse a été validée par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), mardi 20 décembre.

Éric Zemmour, le 15 octobre 2022 à Paris.
Crédit : BERTRAND GUAY / AFP
Caroline Frühauf & AFP
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La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a débouté Éric Zemmour, mardi 19 décembre. Elle a validé sa condamnation par la justice française pour provocation à la discrimination et haine religieuse envers la communauté musulmane, après des propos tenus sur France 5 en 2016.

L'ancien journaliste avait tenu les propos incriminés le 16 septembre 2016, dans l'émission C à vous diffusée en direct dans le cadre de la promotion de son livre intitulé Un quinquennat pour rien. Il avait notamment présenté les musulmans vivant en France comme des "colonisateurs" et des "envahisseurs" en lutte pour "islamiser" le territoire français. Il avait estimé que la France vivait "depuis 30 ans une invasion".

Éric Zemmour avait été condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Paris à 5.000 euros d'amende pour "provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une religion". La peine avait été réduite à 3.000 euros en appel et la Cour de cassation avait ensuite rejeté son pourvoi.

Éric Zemmour déjà condamné en 2011

La CEDH "considère que ces propos ne se limitaient pas à une critique de l'islam, mais comportaient, compte tenu du contexte d'attentats terroristes dans lequel ils s'inscrivaient, une intention discriminatoire de nature à appeler les auditeurs au rejet et à l'exclusion de la communauté musulmane".

À écouter aussi

Le recours d'Éric Zemmour devant la CEDH pouvait paraître paradoxal alors que le polémiste a fustigé par le passé "ces juges qui foulent au pied la démocratie". Le candidat à la présidentielle de 2022 avait déjà été condamné en 2011 pour provocation à la haine, après avoir déclaré à la télévision que "la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est comme ça, c'est un fait".

Plusieurs procédures à son encontre sont toujours en cours, notamment pour des propos sur les immigrés "colonisateurs", sur le maréchal Pétain et les Juifs, ou sur le prénom de l'ex-chroniqueuse du groupe Canal+ Hapsatou Sy, qualifié d'"insulte à la France". 

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