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Eric Lombard, ministre de l'Economie
Crédit : ALAIN JOCARD / AFP
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Le patron de Bercy est moins alarmiste que le Premier ministre. Au lendemain de la conférence de presse de François Bayrou, Éric Lombard assure ce mardi 26 août sur X que la France n'était "sous la menace d'aucune intervention, ni du FMI, ni de la BCE, ni d'aucune organisation internationale".
Les déclarations du ministre interviennent dans un climat de fébrilité sur les marchés financiers, plus particulièrement à la Bourse de Paris. La veille, le Premier ministre François Bayrou avait annoncé qu'il se soumettrait à un vote de confiance très risqué à l'Assemblée nationale, le 8 septembre.
Plus tôt dans la journée, le ministre avait reconnu "ne pas pouvoir dire que le risque" d'une intervention du FMI, du Fonds Monétaire International en France "n'existe pas". La Bourse de Paris cédait 1,60% vers 14 H 00 GMT, alors que la place de Francfort reculait de 0,28% et Londres de 0,64%.
Dans un message publié sur X, le ministre a appelé au sang-froid. "La situation de nos finances publiques réclame du calme et de la lucidité", a-t-il écrit.
Selon lui, le calme est de "constater que l'économie française est solide, que la signature de la France sur les marchés est reconnue et que nous finançons notre dette sans difficulté, nous ne sommes, aujourd'hui, sous la menace d'aucune intervention, ni du FMI, ni de la BCE, ni d'aucune organisation internationale".
Selon Éric Lombard, "la lucidité impose d'agir pour rétablir nos finances publiques, dont le déséquilibre compromet durablement notre liberté en tant que nation".
Le ministre a également rejeté toute l'idée d'exception française ; "Penser que la France serait, par nature, exemptée de maîtriser sa dette et à l'abri de tout risque est une fable. C'est cet équilibre qui guide mon action en tant que ministre de l'Économie et des Finances", a-t-il ajouté.
Il a conclu son message en renvoyant la responsabilité au Parlement qui devra "faire un choix de conscience". "Il ne doit être présidé ni par la légèreté ni par la peur, mais par l'intérêt du pays", a conclu le ministre.
Mardi matin, M. Lombard avait estimé sur France Inter que les taux d'intérêt sur la dette française allaient dépasser dans les quinze jours ceux de l'Italie, qui était jusqu'alors "le mauvais élève de l'Union européenne". "Nous serons vraiment en queue des 27 en Europe, ce qui pour un pays comme la France est un vrai souci. Mais malgré tout, cette dette est soutenable, les refinancements se passent bien", avait-il dit.
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