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François Bayrou le 25 août 2025
Crédit : AFP
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Dans sa conférence de presse du 25 août, le Premier ministre François Bayrou a affirmé que "la dette, c'est chacun d'entre nous". Il y en a assez des sermons, il y en a assez des leçons pour nous expliquer à nous autres, aux Français, que notre dette est abyssale et que, pour citer le Premier ministre, "cela représente un danger immédiat auquel nous devons faire face sans retard".
On le sait ça. Comme on sait que notre commerce extérieur est, toujours pour citer le Premier ministre, "en berne". Comme on le sait que notre planète va mal. Comme on le sait qu'un jeune sur cinq est au chômage. Comme on le sait que l'Éducation nationale est, toujours selon le Premier ministre, "effondrée" dans les classements internationaux, en ce qui concerne les fondamentaux, la lecture, l'écrit, les mathématiques les plus élémentaires.
Et non, on n'est pas des fainéants, contrairement à la petite musique qu'on a entendue ces derniers jours concernant notre opposition à la suppression de deux jours fériés, prétendument pour sauver la France. Au lieu de voir les Français comme des tirs au flanc qui enchaînent les ponts du mois de mai, nos décideurs auraient pu penser à tous ces salariés de première ligne, ces caissières, ces assistantes maternelles, ces agents de nettoyage qui, loin de siroter des Spritz en terrasse à Biarritz ou au Touquet quand c'est férié, vont bosser et sont juste un peu mieux payés ces jours-là.
Et peut-être aussi que ces Français, ils veulent bien serrer la ceinture, mais pas pour remplir le tonneau des Danaïdes de notre dette. Les Français, ils veulent une direction, un cap, un chemin, mais certainement pas de continuer à arroser le sable dans le Sahara. Sauf qu'au lieu d'un cap, on leur a fait un serment, mais la faute à qui si on en est là ? Aux Français ou aux politiques successifs qui nous ont conduits dans le mur ?
De qui d'autre ? Qui a empilé les réformes de l'assurance-chômage, de l'Éducation nationale, du marché du travail, des retraites, pour rien ? Ou plutôt pour le pire à chaque fois, à part les politiques ? Et qui va payer la facture de l'effondrement de la France si le Premier ministre n'obtient pas la confiance et que la France est mise sous curatelle par des instances internationales à cause de nos finances désastreuses, nous. Alors, pas de leçons en plus, s'il vous plaît. Merci.
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