Présidentielle 2022 J-8 : "J’assume de vous dire qu’il faudra travailler plus", dit Macron

C'est la fin de ce live consacré à l'élection présidentielle. Merci à tous de nous avoir suivi ! 

En cette journée de sensibilisation à l'autisme, Valérie Pécresse s'est rendue dans un foyer de Boulogne-Billancourt pour y rencontrer encadrants et résidents. "Il y a aujourd'hui plus de 7.000 Français qui souffrent d'autisme et qui doivent aller se faire héberger à l'étranger. C'est intolérable", a affirmé la candidate des Républicains qui compte "développer l'habitat inclusif" et les foyers dédiés.

Le candidat souverainiste souhaite instaurer une TVA à 0% sur certains produits de première nécessité. Pour promouvoir sa proposition, Nicolas Dupont-Aignan s'est rendu dans un supermarché parisien pour y pousser son chariot.
"Pour un caddie de 100 euros, on peut réduire la facture de 11 euros", affirme le candidat en brandissant un sac empli des courses achetées avec le montant économisé, dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. 

En milieu d'après-midi, le candidat a participé à un match de foot en salle au complexe sportif ZS d'Aix-en-Provence, créé par la star du football Zinedine Zidane. La présence des caméras a tendu la situation et le candidat et son équipe ont été contraints de quitter les lieux. 

Présidentielle 2022

Présidentielle 2022 : Eric Zemmour expulsé d'un city stade par le frère de Zinédine Zidane

Dernière ligne droite pour Philippe Poutou avant le premier tour de la présidentielle. Le candidat anticapitaliste a tenu un meeting au Cirque d'Hiver à Paris ce samedi 2 avril. 1.600 personnes étaient présentes selon les organisateurs. 

Le candidat a également réagit à une phrase prononcée par Emmanuel Macron lors de son meeting à Nanterre. En évoquant le scandale des Ehpad, le président sortant a lancé : "Nos vies, leurs vies, valent plus que tous les profits." Un slogan anti-capitaliste. Philippe Poutou a tweeté : "Pendant que ses copains les riches volent l'argent public, Macron nous vole nos slogans. Décidément, ces gens osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît."

En déplacement à Marseille, le candidat d'extrême-droite avait également les yeux rivés sur le meeting d'Emmanuel Macron en région parisienne. Il n'a pas manqué de réagir aux propos du président sortant qui a fustigé "ceux qui prônent le grand rabougrissement". Sur Twitter, Éric Zemmour a écrit : "Emmanuel Macron décide de m'attaquer dans son meeting. Qu'il vienne débattre. Il lui reste sept jours pour faire semblant d'avoir fait campagne." 

Le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot a une nouvelle fois dénoncé le quinquennat d'Emmanuel Macron comme étant celui du "lobby de la chasse", lors d'une manifestation samedi à Compiègne contre la chasse à courre.

"La France est un bloc et on ne trie pas, on ne choisit pas, on l'aime toute entière et on la prend comme elle est", dit le président-candidat. 

"Ces derniers jours j'ai beaucoup entendu parler d'évasion fiscale et de cabinets américains. Simplement, je voulais rappeler à ceux qui s'en indignent, qu'ils les ont à chaque fois utilisés dans leurs collectivités ou au gouvernement", a dit Emmanuel macron en meeting samedi.

"Nous avons été critiqué lorsque nous avons mis le drapeau européen sous l'Arc de Triomphe. Eh bien nous l'assumons. Nos sommes fiers d'être européens. Et bon courage à ceux qui face à la Russie, prônent le grand repli", scande Emmanuel Macron 

"Il n’y a pas d’État social, il n’y a pas d’État providence s’il n’y a pas d’État productif fort, s’il n’y a pas une France qui invente, qui produit, qui travaille, qui crée de la richesse. Alors j’assume de vous dire qu’il faudra travailler plus".

Emmanuel Macron à La Défense : "Face à ce défi du pouvoir d'achat, le gouvernement s'est démené depuis des mois. Il nous faut aller plus loin. Dès cet été, je veux permettre aux travailleurs de pouvoir toucher une prime de pouvoir d'achat, allant jusqu'à 6.000 euros, sans charges ni impôts". 

"Je sais bien qu'on nous dit qu'on ne gagne pas sur un bilan. Mais c'est le vôtre. Malgré les crises, nous ne nous sommes jamais arrêtés, soyez-en fiers", lance Emmanuel Macron à La Défense. 

Passe culture, taux de chômage, enseignement, pensions alimentaires, PMA... Emmanuel Macron salue son bilan en meeting à La Défense. "Nous l'avons fait !", répète à plusieurs reprise le président-candidat. 

Dans l'une des vidéos de campagne de camp Macron, le président-candidat disait vouloir un évènement tenant plus de "l'évènement sportif" que du meeting politique, devant un parterre de 35.000 militants. Emmanuel Macron y évoque aussi un film diffusé au début de l'évènement, retraçant sa "cavalcade" d'avril 2016 à ce jour. 

Le candidat LREM sera sur la scène de l'Arena à Nanterre (Hauts-de-Seine) pour son premier meeting d'une campagne ce samedi après-midi. Après une première partie "surprise", promise "interactive et collaborative", le favori de cette présidentielle sera, vers 16h, le seul orateur pour une allocution d'au moins une heure. Un meeting teasé depuis vendredi par une vidéo sur les réseaux sociaux.

Eclipsé par d'autres sujets d'actualité, le climat a rarement été évoqué par les candidats à l'élection présidentielle. Il est pourtant l'un des sujets les plus importants aux yeux des jeunes électeurs. 

Présidentielle 2022 : le climat, grand oublié de la campagne

Alors qu'Emmanuel Macron (LREM) est attendu à Nanterre à 15h30, Jean-Luc Mélenchon (LFI) compte galvaniser ses troupes dimanche place du Capitole à Toulouse. 

Même si elle est distancée dans les sondages, Valérie Pécresse (LR) ne veut "rien lâcher" et compte sur le meeting qui se tiendra dimanche porte de Versailles à Paris, où les ténors Les Républicains appelleront les électeurs de droite à se mobiliser derrière elle. 

Ce samedi, le communiste Fabien Roussel réunira ses partisans à Villeurbanne (Rhône), tandis que Philippe Poutou (NPA) fera de même au Cirque d'hiver à Paris et le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan rencontrera des forains de la Foire du Trône.

A Aix-en-Provence, Eric Zemmour, qui a accusé vendredi les médias de "complaisance" envers Marine Le Pen, parlera de nouveau du "grand remplacement". Tandis que Yannick Jadot participera à la manifestation "En finir avec la chasse à courre" à Compiègne.

Emmanuel Macron demeure en tête au premier tour, légèrement à la hausse sur une semaine, tandis que l'écart se resserre avec Marine Le Pen au second tour, selon un sondage Elabe publié samedi. 

Le président sortant repart légèrement à la hausse avec 28,5% des intentions de vote (+0,5 point) au premier tour, après une forte chute dans l'enquête réalisée la semaine dernière pour BFMTV et L'Express avec SFR. En revanche l'écart entre Emmanuel Macron et la candidate du RN Marine Le Pen reste dans la marge d'erreur au second tour (53%-47%). Les deux candidats étaient donnés respectivement à 56% et 44% la semaine passée.

"On (y) a recours", reconnaît Anne Hidalgo, candidate PS à la présidentielle et maire de la capitale, "mais pour des tâches qui sont beaucoup plus circonscrites à des sujets qui ne sont pas ceux sur lesquels on a les compétences en interne, dans la fonction publique", nuance-t-elle.

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La candidate PS estime ce samedi 2 avril sur RTL que "65 ans c'est un âge injuste". "Beaucoup de nos concitoyens n'arriveront pas à cet âge-là en bonne santé," assure la maire de Paris, "voire seront morts avant d'exercer ce droit fondamental qui est celui d'avoir une autre vie possible après le travail". 

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À une semaine du premier tour, la candidate PS Anne Hidalgo, donnée à seulement 2% dans les sondages, l'assure : Emmanuel Macron “ne connaît pas du tout la vie de nos concitoyens”. “Non, Macron n’est pas de gauche”, insiste-t-elle. "Les personnes qui le pensent font fausse route". 

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"Je ne pense pas qu'on puisse faire barrage à Le Pen dans les urnes, elle ne fait que monter", a déclaré Nathalie Arthaud sur franceinfo. "Qui peut croire qu'Emmanuel Macron pourra faire barrage à Marine Le Pen ? C'était son argument il y a 5 ans, aujourd'hui on se trouve avec deux candidats d'extrême droite", poursuit-elle. "La politique d'Emmanuel Macron apporte du grain à moudre à l'extrême-droite".

Interrogé sur BFMTV, le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste s'est attaqué aux candidats d'extrême droite mais aussi à "la politique autoritaire de Macron". 

"Il y a un danger d’extrême-droite, mais aussi un danger Macron (…) Si c'est Macron-Le Pen, on voit pas comment on peut choisir".

"Quand on a des contrats qui sont passés comme ça été le cas sur la réforme des APL, sur la réforme de l'école, sur les questions de sécurité sociale, on est dans l'abus", tacle Anne Hidalgo au sujet des cabinets de conseil de l'exécutif. Emmanuel Macron "a fait un certain nombre de cadeaux à des gens qui se sont goinfrés sur la bête puisqu'ils n'ont même pas payé d'impôts depuis dix ans".

La candidate socialiste est revenue sur son programme pour les retraites. "Le problème c'est pour ceux qui ont des vies avec un travail pénible. Pour eux, je propose qu'ils puissent partir même avant 60 ans, avec des bonus liés à la pénibilité de leur travail".

"Ma première mesure c'est l'augmentation des salaires", assure la candidate, "15% d'augmentation du SMIC ça veut dire 200 euro net par mois de plus pour les travailleurs au SMIC".

La candidate du parti socialiste souligne le bilan "extrêmement dur" d'Emmanuel Macron et son programme, "c'est quelqu'un qui ne connait pas du tout la vie de nos concitoyens, qui ne s'est pas du tout préoccupé du décrochage dans lequel sont aujourd'hui nos classes moyennes". 

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A une semaine ou presque du scrutin, la candidate d'extrême droite vient titiller le favori de la présidentielle Emmanuel Macron. La candidate, qui se présente pour la troisième fois à l'élection présidentielle, s'est déclarée "sereine", affirmant "sentir sur le terrain une grande dynamique, un espoir qui s'est levé en cette fin de campagne".

Emmanuel Macron monte samedi à partir de 15h30 sur la scène de l'Arena à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, pour son premier meeting de la campagne. 

À huit jours du premier tour, la candidate socialiste, à la traîne dans les sondages, Anne Hidalgo est l'invitée de RTL à partir de 8h35.