Présidentielle 2022 J-2 : les dernières informations sur la campagne

C'est la fin de ce dernier direct avant le premier tour. Merci de nous avoir suivis.

De samedi minuit à dimanche 20h, une période de réserve est imposée aux candidats, aux médias et aux citoyens sur les réseaux sociaux durant laquelle il est interdit de se livrer à des communications susceptibles d'influencer le scrutin. Explications.

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Présidentielle 2022 : ce que vous pouvez dire (ou non) sur les réseaux sociaux ce week-end

La Commission nationale de contrôle de la campagne électorale et la Commission des sondages ont appelé vendredi les électeurs à la plus "grande prudence" après la diffusion de messages par SMS plaçant Eric Zemmour au second tour.

Invitée sur le plateau de TF1, Valérie Pécresse a assuré que si elle était élue, "son mari qui travaille dans une entreprise privée, démissionnerait".

Le président de la République défend la nécessité de maintenir le dialogue avec le président russe, en dépit des crimes commis. "Ça me pèse de parler à Vladimir Poutine. Ce n'est pas agréable. La France doit absolument réfléchir à ce qui doit ressembler à une architecture de la paix".

Et si Emmanuel Macron n'était pas au second tour, quelle consigne de vote donnerait-il ? "J'ai toujours refusé de faire de la politique fiction", a répondu le Chef de l'État.

Invité sur Brut ce vendredi, le Chef de l'État a évoqué la crise sanitaire. Il confirme que les chiffres sont en baisse, ce qui, selon lui, laisse la possibilité de "prendre le train cet été sans masque". Mais il ne s'interdit pas en cas de nouvelle flambée épidémique de réintroduire le passe vaccinal.

En attendant la fin de la campagne et la journée de dimanche, Jean Lassalle est rentré à Lourdios-Ichère, dans les Pyrénées-Atlantiques. Le candidat de Résistons se montre en train de couper du bois, accompagné de ce message : "Retour à la maison heureux mais pluvieux, le feu ne va pas s'allumer tout seul !"

Le ministère de l'Intérieur annonce ce vendredi soir que 95% des plis comportant les professions de foi des candidats à l'élection présidentielle ont été distribués. Le ministère précise que les 5% manquants est "en cours d'acheminement". 

"À Paris, on ne peut pas vivre avec un Smic, on ne peut pas se loger déjà". Interrogée par une Française sur la question du pouvoir d'achat, Emmanuel Macron a expliqué le coût de la vie varie selon le territoire où l'on se trouve en France.

À quelques heures de la fin de la campagne de l'élection présidentielle, les candidats multiplient les appels sur les réseaux sociaux. Yannick Jadot a, lui, décidé de la terminer en faisant du porte-à-porte dans le 12e arrondissement de Paris.

L'ancien Chef de l'État a lancé un appel au vote à Anne Hidalgo, dans un message sur Twitter. Pour François Hollande, la maire de Paris "porte avec conviction, courage et ténacité les valeurs du socialisme". 

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, estime dans un entretien à l'AFP que le quinquennat d'Emmanuel Macron est "le pire qu'on ait connu" du point de vue du dialogue social et met en garde contre l'extrême droite, "une ennemie".

Selon un sondage Elabe pour BFMTV, l'écart continue de fondre entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, à tel point que la première place du président sortant dans les sondages apparait menacée. Le Chef de l'État est crédité de 26% d'intentions de vote, alors que sa rivale est, elle, créditée de 25% d'intention de votes. En cas de second tour, Emmanuel Macron l'emporterait d'une courte tête : 51 à 49%.

Pour tenter de vous convaincre de voter pour eux, les candidats - seuls Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou n'ont pas participé - ont réalisé une vidéo sur RTL. Ils y dévoilent les trois mesures phares de leur programme.

Les partis indépendantistes corses, Core in Fronte et Corsica Libera, ont appelé à boycotter le premier tour de l'élection présidentielle.

Le candidat de l'Union populaire bénéficie "du désarroi d'une partie des électeurs de gauche" et récupère des électeurs de Yannick Jadot, Anne Hidalgo et Fabien Roussel. Mais ce n'est pas encore suffisant pour devancer Marine Le Pen. 

Présidentielle 2022 : de quelles réserves de voix dispose Jean-Luc Mélenchon ?

Afin de vous aider à faire votre choix dimanche 10 avril 2022 dans l'isoloir, voici un nouveau comparatif en vidéo pour mieux comprendre les différences entre plusieurs candidats proches idéologiquement. Après l'extrême gauche, la gauche et la droite, nous nous intéressons à la droite de la droite en analysant les propositions de Nicolas Dupont Aignan, Marine Le Pen et Éric Zemmour.

Marine Le Pen s'est présentée comme la candidate de "la France tranquille" vendredi à Narbonne, dans l'Aude, pour son dernier déplacement avant le premier tour de la présidentielle dimanche, en installant déjà un duel avec Emmanuel Macron qu'elle juge "agressif" et "fébrile".

Interrogée pour savoir à quoi ressemblerait le pays si elle était élue, la candidate du Rassemblement national a répondu : "Une France tranquille, une France sereine, une France apaisée, du bons sens" et qui "se projette", détournant un slogan -"la force tranquille"- de la campagne (victorieuse) de François Mitterrand, élu en 1981 à sa troisième tentative.

Les 12 candidats et leurs équipes ne pourront plus s'exprimer à partir de samedi minuit (ce soir). En 2017, le Conseil constitutionnel, chargé de contrôler le bon déroulement de l'élection présidentielle, rappelait que cela permettait de "garantir la liberté d’expression des électeurs et d’empêcher toute pression de nature à altérer la sincérité du scrutin".

Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France (CEF), a affirmé que les Français n'élisaient pas "un sauveur" du pays, "ni un messie" lors de l'élection présidentielle, vendredi à deux jours du premier tour. "Nous n'élirons pas un sauveur de la France, ni un messie, ni quelqu'un qui devrait incarner tout le bien à faire", a-t-il déclaré. Même si, pour lui, les enjeux de ce scrutin sont "grands".

Fabien Roussel a souhaité s'adresser aux abstentionnistes ce vendredi sur France 2. 

Le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot a martelé jeudi en meeting à Nantes que le "vote écologiste est toujours efficace" et prépare les victoires futures, tentant de dissuader les électeurs de gauche de voter "utile" pour Jean-Luc Mélenchon.

Le candidat Reconquête! Eric Zemmour a pointé du doigt vendredi le "fantasme absolu" selon lui de Marine Le Pen de "s'allier avec Jean-Luc Mélenchon l'islamo-gauchiste". Le candidat d'extrême droite réagissait sur CNews aux propos de la candidate RN.

Christiane Taubira a appelé, vendredi dans un communiqué, à voter Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle pour "barrer la route" à l'extrême droite, dont "l'accession au pouvoir" est à ses yeux "un risque auquel nous ne pouvons nous résoudre".

C'est une première. Le vote a déjà commencé en prison. Des bureaux de vote y sont installés, et plus de 13.000 se sont inscrits pour voter sur plus de 70.000 personnes détenues dans les maisons d'arrêt en France, affirme Aurélie Herbemont sur RTL Matin. Seulement 2% de la population carcérale avait voté lors de la présidentielle de 2017, confirme Le Parisien.

Depuis mercredi et jusqu'à samedi 9 avril, les détenus peuvent voter dans l'isoloir de la prison. Les urnes des différentes maisons d'arrêt seront ensuite envoyées au ministère de la Justice où elles seront dépouillées. 

Invité sur Cnews ce vendredi, Éric Zemmour, crédité de 9% d'intentions de vote, estime que "les sondages se sont toujours trompés depuis 25 ans".

Comme Valérie Pécresse, Jean-Luc Mélenchon refuse de donner une consigne de vote pour le second tour. "Les consignes n'ont plus de sens aujourd'hui de manière générale", a-t-il déclaré sur BFMTV.

Valérie Pécresse a déclaré ce vendredi qu'elle ne donnera pas de consigne de vote pour le 2e tour, mais dira pour qui elle vote. "Je dirais pour qui je vote, mais pas de consigne", a répondu la candidate LR à la question d'un auditeur sur France Inter. Elle n'adoptera donc pas la même attitude que François Fillon en 2017, qui avait "personnellement" voté pour Emmanuel Macron et invité les électeurs LR à en faire de même. 

"L'extrémisme ne peut apporter que malheur et division à la France. Il n'y a pas d'autre choix que de voter contre l'extrême droite. Je voterai donc en faveur d'Emmanuel Macron", avait déclaré François Fillon. 

Zemmour n'a pas réussi sa campagne mais il a réussi à teinter sa campagne. Selon Thomas Despré, "ce qui préoccupe les Français, ce n'est pas l'immigration, c'est le pouvoir d'achat. En occultant pendant plusieurs semaines la question du pouvoir d'achat, il est sans doute passé à côté de quelque chose". 

"Marine Le Pen mise beaucoup sur cette dynamique à elle et l'affaissement d'Éric Zemmour pour engranger du vote utile", explique Marie Moley du service politique de RTL. Marine Le Pen "arrive à afficher un calme", selon elle. 

Adélaïde Zulfikarpasic, de l'institut BVA revient sur le cas Zemmour. "Progressivement il a perdu des points. Cette baisse a été accélérée par la guerre en Ukraine, sa prise de position sur l'accueil des réfugiés ukrainiens", dit-elle. 

Invitée de France Inter ce vendredi, Valérie Pécresse est revenue sur la guerre en Ukraine. "Les atrocités de Boutcha doivent être jugées, Vladimir Poutine doit être poursuivi. Il faut accélérer les procédures pour que ces dictateurs, ces bouchers, rendent des comptes. Mais il faut sortir de cette guerre de façon diplomatique", dit-elle. 

Le candidat à la présidentielle Jean Lassalle a maintenu vendredi ses propos à l'égard du chroniqueur Renaud Dely, qualifié de "chien", malgré leurs vives condamnation la veille par franceinfo. "Si l'on veut le respect pour soi, il faut l'avoir pour les autres", a affirmé le candidat "Résistons!" sur France 2.

Retourner à l'Élysée : "On ne prend pas cette décision seul, elle engage d'abord la femme avec laquelle on partage sa vie puis le reste de la famille. Elle a accepté de continuer à m'accompagner dans ces combats, cette aventure de vie. C'est beaucoup de sacrifices pour les proches", dit Emmanuel Macron. 

"Nous vivons une tragédie en Europe. La France, depuis le début, a tout fait pour l'éviter. Cette guerre malheureusement ne s'arrêtera pas dans les jours qui viennent. Pour la Russie, le 9 mai est une date importante. Je pense que nous allons vivre des scènes très difficiles dans le Donbass", explique le président-candidat. 

"Mon objectif est qu'on forme mieux les enfants, qu'on les oriente mieux, dès la 5e et je veux donner plus de libertés aux chefs d'établissement et aux professeurs", détaille Emmanuel Macron. 

"Il y a eu l'avant-Covid, nous avons tenu la dépense publique mieux qu'elle ne l'a été pendant les 15 ans qui ont précédé, tout en baissant les impôts. Malgré la crise ils n'ont jamais été augmenté", salue-t-il. 

"Nous avons laissé le pays se désindustrialiser. On est très dépendant sur le plan énergétique. L'une des priorités commencée durant ce quinquennat et que je veux poursuivre, c'est sortir de cette dépendance", dit Macron. 

Quelle erreur ne refera-t-il pas ? "Parfois ce sont des paroles spontanées qui peuvent blesser. Je crois que ce n'est pas du tout de l'arrogance, c'est l'inverse. C'est plutôt ce qui est perçu et décontextualisé", répond-il.

S'il était réélu, Emmanuel Macron recevrait en premier le chancelier allemand. "L'entente entre l'Allemagne et la France structure beaucoup de choses sur le plan bilatéral", dit-il.

"Si on veut une politique sociale, qui corrige les inégalités à la racine, il faut produire davantage. Il n'y a pas de politique sociale crédible, s'il n'y a pas de production efficace", explique le président-candidat.

Emmanuel Macron est-il trop à droite comme peuvent dénoncer certains électeurs de gauche. "C'est un projet qui est toujours dans le dépassement. Ce que je cherche à faire c'est être juste et efficace pour le pays", répond-il.

"Je n'ai jamais regardé les Français de haut parce que je leur doit tout. Le pouvoir isole, la responsabilité isole", dit Emmanuel Macron. 

"Je considère toujours que rien n'est jamais acquis", a déclaré le président-candidat ce vendredi matin. "Je n'ai jamais été dans l'excès d'assurance mais je ne suis pas non plus dans la fébrilité. J'ai l'esprit de conquête et pas l'esprit de défaite". 

À gauche, le communiste Fabien Roussel (5%) fait un "Apéroussel de fin de campagne" à Paris, tandis que le candidat NPA Philippe Poutou et la candidate Lutte ouvrière Nathalie Arthaud (1% chacun) font leurs derniers meetings, à Grenoble pour le premier et Rouen pour la seconde.

À droite, Valérie Pécresse, au coude-à-coude autour de 9% avec le candidat d'extrême droite Éric Zemmour, sera ce vendredi à Cairanne dans le Vaucluse pour échanger avec des vignerons. 

L'équipe de campagne du candidat Macron a fait le choix de changer, trois jours avant le scrutin, le lieu de la soirée électorale. Le choix s'est porté sur le parc des expositions de la porte de Versailles, comme en 2017.

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Jeudi soir, trois candidats organisaient leur dernier meeting dans le cadre de cette campagne présidentielle. En outre, Marine Le Pen était l'invitée de RTL, ce jeudi matin. L'ensemble de ces événements politiques sont à retrouver dans notre direct d'hier, dès maintenant.

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