Législatives 2022 : Éric Zemmour se dit "très tenté"

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Selon BFM TV, 20 à 30 députés investis par les Républicains ont décidé de ne pas se représenter aux prochaines élections législatives. C'est notamment le cas de l'ancien maire de Bordeaux, Nicolas Florian, qui compte se concentrer sur les municipales en 2026.

Les négociations vont se poursuivre dans la nuit de lundi à mardi et aucune annonce d'accord n'est attendue pour lundi soir, ont indiqué le chef des négociateurs insoumis Manuel Bompard et un négociateur socialiste. "Le travail avance bien mais pas mal de choses restent à caler", assure Manuel Bompard. 

Dans un entretien accordé au Parisien, l'ancien ministre de l'Agriculture avertit le Parti socialiste du "coût" de son alliance avec La France Insoumise. "Nous aurions dû discuter avec les Verts et le parti communiste, nos partenaires historiques. (…) La ligne de Jean-Luc Mélenchon est un leurre qui ne se traduira pas au niveau électoral".

À l'antenne de BFMTV, Éric Zemmour est revenu sur l'absence d'accord entre le Rassemblement national et son parti, Reconquête! Selon lui, Marine Le Pen devrait reconsidérer ses positions. "Elle préfère essayer de tuer Reconquête qu’avoir une force avec 150 élus. (…) Si elle veut vraiment résister à l'Assemblée, avec un grand groupe, (…) il faut qu'elle accepte de faire un accord".

Le leader du parti Reconquête a confié sur BFMTV qu'il était "très tenté" par une candidature aux législatives mais qu'il n'était pas encore sûr. Sa décision sera "imminente", assure-t-il.

Élections législatives

Législatives 2022 : Éric Zemmour ne dévoile pas sa candidature mais se dit "très tenté"

Après les écologistes la nuit dernière, les insoumis tentent de trouver un accord avec les socialistes cet après-midi. La bataille est rude, la gauche unie tarde à voir le jour. "Je suis venu rappeler nos exigences, nous jouons une grosse partie", assure le patron du PS, Olivier Faure, "on n'est pas dans une querelle de boutiquiers".

Il n'a pas souhaité évoquer le nombre de circonscriptions pour son parti, il s'agit toutefois d'un point dur des négociations pour le PS.

RTL Soir

Législatives 2022 : les négociations entre LFI et le PS se poursuivent.

02/05/2022 à 18:27 — 01m57s

Après le faible score du parti d'Éric Zemmour à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle, les défections se multiplient au sein de Reconquête! De nombreux cadres s'en vont à l'instar de Jean Messiah, Antoine Diers, Tanguy David, Isabelle Muller ou encore Philippe de Villiers.

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Élections législatives

Législatives 2022 : l'hémorragie continue chez Reconquête!

Entre "Trahison" et "abandon" des idées, plusieurs membres de la République en Marche ont critiqué l'accord scellé entre LFI et EELV, et les discussions qui se poursuivent avec le PS.

"Ce qui attend les partis, notamment le Parti socialiste, s'ils acceptaient cette alliance, c'est tout simplement une disparition de leurs idées, et aussi une disparition de leur parti politique", a prédit sur RFI Aurore Bergé, présidente déléguée du groupe LREM à l'Assemblée nationale. 

Eric Woerth, ex-LR passé dans le camp Macron, a pointé du doigt sur Europe 1 "des accords de politicaillerie" et le fait qu'il n'y a "idéologiquement aucune cohérence" entre les partis de gauche souhaitant s'allier.

Selon les informations de BFMTV, le PC et LFI vont bien se rencontrer ce lundi après-midi, mais plus tardivement que prévu, afin de discuter d'un accord possible pour les législatives. 

Outre Jean Castex le Premier ministre, qui a annoncé qu'il quittera Matignon, une grande partie des ministres qui composent le gouvernement devrait laisser leur place.

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Annoncé comme potentiel candidat aux législatives 2022 sous l'étiquette LaREM, Michel Denisot a annoncé, avec humour, qu'il ne briguera pas un siège de député en juin prochain.

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Invité de RTL Midi ce lundi 2 mai, l'ancien Premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a dénoncé la volonté de la direction du PS de s'allier avec la France insoumise. "Olivier Faure estime qu'il faut tenter de sauver coûte que coûte une partie des élus socialistes quitte à manger son chapeau sur le plan programmatique", a-t-il fustigé. 

"Au fond, tout ça ne permettra pas de gagner les législatives, ça va faire fuir nos électeurs plutôt réformistes vers Emmanuel Macron et ça permettra à Jean-Luc Mélenchon de se déclarer patron de l'opposition, c'est son objectif". "Mais je ne vois pas ce que les Français vont gagner dans cette affaire", conclut-il.

Le député béarnais Jean Lassalle a annoncé ce lundi qu'il ne se représentera pas aux élections législatives en juin prochain. Il a justifié sa décision, à l'occasion d'une conférence de presse, par la "situation nationale", fustigeant une élection présidentielle "jouée d'avance", tout en précisant qu'il devait subir bientôt une opération à cœur ouvert.

Le conseiller régional RN en région Paca Philippe Vardon a réclamé lundi que la question des alliances aux législatives avec Reconquête, auxquelles la direction de son parti est hostile, soit tranchée en Conseil national.

"Je ne souhaite pas que les idées, les valeurs et un certain nombre de candidats investis par Jean-Luc Mélenchon soient celles et ceux qui gouverneront le pays demain", a déclaré ce lundi sur RFI la député LaREM Aurore Bergé.  

Après son score décevant à la présidentielle, les législatives sont un scrutin encore plus risqué pour son mouvement Reconquête! qui n'a aucune implantation locale. Malgré tout, plusieurs centaines de candidats ont déjà été désignés, mais leur chef ne devrait pas y aller. Officiellement, la décision n'est pas prise, mais c'est bien la direction dans laquelle se dirigerait Éric Zemmour : il devrait l'annoncer dans les tous prochains jours. "Il serait compliqué de se relever après deux défaites consécutives", reconnait un proche.

À un peu plus d'un mois du premier tour des élections législatives, les négociations entre les différents partis de gauche avancent, avec notamment un premier accord entre la France insoumise et le parti écologiste EELV. Les deux mouvements ont ainsi acté la "nouvelle union populaire écologiste et sociale". 

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Législatives 2022 : que contient l'accord passé entre EELV et la France insoumise ?

 Nicolas Bay, député européen et vice-président exécutif de Reconquête!, estime ce lundi sur Sud Radio que "le rassemblement de la droite est nécessaire. Nous regrettons avec Éric Zemmour que le RN le refuse". 

À une autre époque, dans un vieux monde, refuser un poste de Premier ministre ou même de ministre était inenvisageable, impensable, mais nous sommes en 2022. Pour ceux qui viennent du privé, du monde de l’entreprise, c’est un vrai dilemme. Il y a la question de la rémunération, du champ d'action.

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L'édito d'Etienne Gernelle

ÉDITO - Nouveau gouvernement : pourquoi le poste de premier ministre n'attire plus

"J’espère qu’aujourd’hui nous parviendrons nous aussi à conclure cet accord”, a réagi Fabien Roussel sur franceinfo après l'accord conclu entre LFI et EELV. 

"LR n'a pas le monopole de la droite. LR est un parti politique issu de la droite. J'ai considéré que LR rétrécissait son champ de réflexion. On peut être droite en quittant LR et peut être un jour en le rejoignant à nouveau", a déclaré l'ancien ministre Éric Woerth, invité de Europe 1 ce lundi. 

"C'est exceptionnel que nous ayons réussi à nous mettre d'accord pour ces législatives. C'est aux Françaises et aux Français d'en faire peut-être un moment historique", a déclaré Julien Bayou (EELV) sur BFMTV. 

La cérémonie devrait avoir lieu, sauf changement, samedi 7 mai en fin de matinée. Car même sans changement de président de la République, la cérémonie d'investiture est indispensable. 

"Ce pays a besoin qu'on lui raconte une belle histoire. Pas celle qui consiste à se recroqueviller comme le fait Zemmour ou Marine Le Pen, pas celle qui consiste à dire qu'on va tout changer. Ça ne marchera pas", selon l'ancien ministre Stéphane Le Foll. 

"C'est un cycle qui va se terminer, la preuve, le PS se range derrière le frondeur qui a réussi", explique Stéphane Le Foll. Mélenchon veut prendre sa revanche "en partie", dit-il. 

"Je sais que ce pays ne se bouscule pas. Jean-Luc Mélenchon a cette force oratoire qui fait qu'il a gagné à chaque fois", explique Stéphane Le Foll qui dénonce sa "radicalité" sur les questions de l'Europe et de l'international. 

"Je dénonce depuis très longtemps le fait que le PS, après 2017, n'a pas affirmé de position. Le grand vainqueur de cette présidentielle c'est la fronde, c'est une forme de radicalité et le Parti socialiste est en train de se ranger derrière cette radicalité", selon Stéphane Le Foll

Le 12 et 19 auront lieu les élections législatives françaises. Celles-ci permettent d'élire les députés au suffrage universel direct, au scrutin uninominal majoritaire à deux tours et par circonscriptions. Même s'ils sont élus localement, les députés sont investis d'un mandat national. Leur influence est donc conséquente et l'Assemblée nationale est souvent surnommée "contre pouvoir". 

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Élections législatives

Législatives 2022 : 5 règles pour réussir à comprendre les enjeux de cette élection

Jean-Luc Mélenchon s'est montré confiant ce dimanche, en marge du défilé pour le défilé pour le 1er mai.

"On est à quelques millimètres. On fait tout ce qui est en notre pouvoir pour que ça avance", a-t-il assuré, avant de rassurer les autres partis de gauche à quelques semaines des élections législatives : "Le programme sera un programme partagé, un programme de gouvernement". 

Emmanuel Macron cherche toujours sa perle rare, voire son mouton à 5 pattes. Il veut un Premier ministre attaché aux questions écologiques, sociales et productives, mais le plus compliqué reste de trouver le nom à mettre en face de ce poste.

remaniement ministériel

Nouveau gouvernement : où en sont les dernières tractations pour le futur premier ministre ?

C'est l'information de la nuit. La France insoumise et les écologistes sont parvenus à se mettre d'accord dimanche 1er mai en vue des législatives. Cet accord prévoit notamment d'attribuer 100 circonscriptions au pôle écologiste.