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Emmanuel Macron : Ukraine, Gaza et élections européennes... Le résumé de l'interview du président

Emmanuel Macron a détaillé différents points de sa politique internationale, annonçant notamment la cession de Mirage 2000-5 à l'Ukraine.

Emmanuel Macron, le 6 juin 2024
Crédit : SEBASTIEN BOZON / AFP
EUROPÉNNES - Macron instrumentalise-t-il la séquence diplomatique ?
00:10:11
Marie-Pierre Haddad
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Guerre en Ukraine, réponses face aux menaces de la Russie, Gaza et élections européennes... Emmanuel Macron a répondu aux questions, ce jeudi 6 juin, lors d'une interview télévisée diffusée sur TF1 et France 2. 

Pendant 33 minutes, le président de la République a défendu sa politique internationale. À commencer par la guerre en Ukraine. Quelques heures plus tôt, le couple présidentiel a accueilli le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ainsi que son épouse sur le sol français. Ces derniers ont assisté aux commémorations du Débarquement de 1944.

Emmanuel Macron a annoncé que la France va fournir des avions de chasse Mirage 2000-5 à l'Ukraine pour l'appuyer dans le conflit. En ajoutant que les pilotes de ces avions de chasse seront formés en France. En outre, la France prévoit de former 4.500 soldats
ukrainiens, a-t-il poursuivi. Tout en prenant le soin de préciser qu'il n'y avait pas "aujourd'hui" d'instructeurs militaires français sur le sol ukrainien.

Si nous n’avions pas fait tout ça, l’Ukraine serait déjà un satellite russe

Emmanuel Macron

Le chef de l'État a rappelé sa volonté de ramener la paix aux frontières de l'Europe et d'éviter "une escalade de la guerre". "La paix ne peut pas être la capitulation de l’Ukraine". "Qui nous dit que la Russie s’arrêtera là ?", a-t-il lancé. "La paix doit arriver par le biais d’une négociation et ce moment n’est pas encore là puisque la Russie continue à envahir l'Ukraine (...) Ce moment ne peut arriver que si l’Ukraine résiste. Si nous n’avions pas fait tout ça, l’Ukraine serait déjà un satellite russe".

Pas favorable à la reconnaissance de l'Etat palestinien... pour l'instant

Emmanuel Macron a ensuite abordé le conflit israélo-palestinien et la situation à Gaza. Pour rappel, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a condamné une frappe israélienne meurtrière contre une école de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Gaza. Il a dénoncé un "nouvel exemple terrifiant du prix payé par les civils", selon son porte-parole. 

"Chaque jour qui passe accroît le drame humanitaire et accroît l’impossibilité du débat, de la discussion politique qui est indispensable", a regretté Emmanuel Macron. Selon lui, "la position de la France est clair" : la paix et l’unité à la maison, chez nous", a-t-il indiqué tout en rappelant sa volonté d'aboutir à une solution à deux États

Faut-il reconnaître l'État palestinien, comme l'ont fait l'Espagne et la Norvège ? Même si le président de la République assure qu""il n’y a pas de tabou", il a expliqué y être défavorable à l'heure actuelle. "Est-ce que je pense que cela aura une pression sur Benyamin Netanyahu, non", a-t-il déclaré préférant une "pression diplomatique très forte". 

"On ne reconnaît pas un État sur la base d’une indignation (...) L’heure viendra et la France le fera, mais il faut le faire dans un processus de paix", a-t-il avancé. 

"Je ne crois pas aux sondages, je crois aux élections"

S'exprimant à seulement trois jours des élections européennes, Emmanuel Macron a tenu à répondre à ceux cette prise de parole. "Je pense que c’est mon rôle d’intervenir d’abord parce que je vois les niveaux d’abstention", a-t-il avancé. "J’appelle vraiment nos compatriotes à aller voter le 9 juin. Il n’y a pas qu’un tour. C’est très important parce que je repense toujours à nos amis britanniques qui n’ont pas été votés, un certain jour de Brexit", a-t-il ajouté. 

Le chef de l'État ne s'est pas seulement contenté de lancer un appel au vote. "L'intégralité des oppositions, en particulier l'extrême droite, du début à la fin attaque qui ? Pas telle idée européenne, pas telle autre... Le président de la République !". Emmanuel Macron a mis en garde contre "un vote défouloir". 

"On voit monter partout en Europe l'extrême droite (...) Si demain la France envoie une très grande délégation d’extrême droite, si d’autres grands pays le font, l’Europe peut se retrouver bloquée", a-t-il mis en garde. "C’est quoi une Europe où l’extrême droite sera forte ? S’il y a à nouveau, une pandémie, c’est une Europe qui ne vous protégera. Ce sont des gens qui vous donneront la chloroquine ou le vaccin Spoutnik", a-t-il dénoncé. 

Interrogé sur l'issue du vote et sur l'hypothèse d'une dissolution, Emmanuel Macron a conclu en déclarant : "Je ne crois pas aux sondages, je crois aux élections".

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