Élections municipales 2026 : quels sont les changements majeurs pour le scrutin ?

Les 15 et 22 mars prochains se tiendront les élections municipales. Comme tous les six ans, les Français vont être appelés à élire leur maire et leur équipe municipale parmi les 34.875 communes dans l'Hexagone. Il s'agit de l'un des scrutins les plus suivis, car il touche le quotidien de la population comme sur les sujets autour de l'école, des routes, de la vie locale ou encore de la sécurité. 

Certains maires sont d'ailleurs de plus en plus jeunes. En Ardèche, par exemple, dans la petite commune de Vizieux, Hugo Biolley a été élu à seulement 18 ans, en 2020. En 2026, il sera toujours l'un des plus jeunes candidats à se présenter. En parallèle de son statut, il poursuit ses études à Sciences Po Grenoble. 

Au contraire, dans la Somme, Guy Delattre, qui fêtera ses 94 ans en janvier prochain est le doyen des maires. Il dirige le village de Gorges depuis 54 ans et compte repartir pour un dixième mandat. À France 3 Picardie, l'élu a assuré être toujours en pleine forme : "Bien sûr, on pourrait dire que c'est insensé. Je me présente à 94 ans, ce n'est pas un âge pour représenter une mairie. Mais il me faut une activité. Moi, je ne peux pas rester devant la télé. Je m'intéresse toujours à la ferme. Je m'intéresse à tout, en fait". 

Certaines villes vont voter "deux" voir "trois" fois le même jour

Lors du scrutin en mars prochain, les petites communes auront un changement majeur. Jusqu'ici, dans les villages de moins de 1.000 habitants, ils votaient à l'ancienne. Ils prenaient une liste, barrer des noms et en ajoutaient d'autres. Un système qui ne permettait pas d'assurer la parité. Dès cette année, ces communes vont passer au scrutin de liste avec une alternance obligatoire femmes-hommes. Actuellement, les femmes ne représentent que 37% des élus dans les communes rurales. 

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Dans les grandes villes, les électeurs vont voter deux fois comme à Paris, Lyon et Marseille. D'abord pour élire les conseillers d'arrondissement ou de secteur. Et un second vote pour élire directement les élus des mairies centrales. Jusqu'ici, ces représentants étaient désignés indirectement. L'objectif étant de mieux refléter la diversité politique de ces grandes villes. À Lyon, il y aura même un troisième bulletin pour élire les conseillers métropolitains. 

Dans certaines petites communes où l'engagement politique baisse, il n'y a parfois pas de candidats. Dans ce cas, l'élection ne peut pas avoir lieu. Le préfet met en place une délégation spéciales qui gère les affaires courantes. En attendant un scrutin sous trois mois. 

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