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Île-de-France : ce qu'il faut savoir sur le premier téléphérique urbain qui ouvre ce samedi

Le premier téléphérique urbain d’Île-de-France ouvre ce samedi. Une nouvelle ligne aérienne qui promet de diviser par deux les temps de trajet dans le sud-est parisien.

Téléphérique C1, Ile de France Mobilités

Crédit : Ile de France Mobilités

Le tout premier téléphérique urbain, à côté de Paris

00:02:09

Le tout premier téléphérique urbain, à côté de Paris

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Tom Lefevre

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C’est une première en Île-de-France. Ce samedi 13 décembre, le tout nouveau téléphérique urbain Câble C1 accueillera ses premiers voyageurs. Une mise en service très attendue dans le sud-est parisien, où les temps de trajet restent longs et les embouteillages quotidiens.

Long de 4,5 kilomètres, le C1 relie désormais plusieurs communes du Val-de-Marne au terminus de la ligne 8 du métro, à Créteil Pointe du Lac. Là où il fallait souvent 40 minutes en bus, le téléphérique ne demandera plus que 18 minutes. Son avantage : il survole les obstacles qui compliquaient jusque-là les liaisons : routes, voies ferrées, carrefours saturés.

Avec une cabine toutes les 20 à 30 secondes, le dispositif peut transporter jusqu’à 11.000 voyageurs par jour. Les 105 cabines, entièrement électriques, offrent 10 places et sont pensées pour accueillir poussettes, vélos et personnes à mobilité réduite. Les stations, construites de plain-pied, garantissent un embarquement simple et rapide. Le téléphérique fonctionne tous les jours dès 5h30, jusqu’à 23h30 (et 0h30 le week-end). Pour le tarif, aucune surprise : le C1 est inclus dans l’abonnement Navigo, et un ticket à l’unité coûte environ 2 euros.

Le projet, lancé il y a trois ans, a représenté un investissement de 138 millions d’euros, financé par la Région, le département du Val-de-Marne et l’État. Un montant important… mais bien inférieur à ce qu’aurait coûté un prolongement du métro 8, estimé à près de 100 millions d’euros par kilomètre.
Quelques réserves avaient été émises par des riverains, inquiets du vis-à-vis des cabines. Les concepteurs ont adapté le projet : pylônes rehaussés, vitres du bas rendues opaques, afin de préserver l’intimité des habitants.

Avant l’ouverture, les équipes d’exploitation et les pompiers ont multiplié les essais, y compris des exercices d’évacuation en hauteur pour se préparer à toute situation d’urgence. Dès ce samedi, le C1 deviendra donc une nouvelle pièce du réseau francilien. Et si le projet convainc, d’autres téléphériques urbains pourraient suivre en région parisienne.

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